People : Onde de choc, suite au départ d’Atoulé des réseaux sociaux !

C’est fini, Hadi Ghadboun alias Atoulé est parti. Depuis ce samedi 12 juillet, sa page Facebook officielle n’existe plus. Là-bas, le vidéaste, fan de sport et de découvertes, s’était pourtant bâti une communauté forte de plus de 700 milles abonnés. Plusieurs raisons expliquent son retrait.
L’une, sans doute la plus récente, concerne les attaques verbales dont il a été l’objet. Mais ce jeune amoureux de la Côte d'Ivoire, son pays d’accueil, ne manquait aucune occasion pour redorer le blason des Libanais vivant sur le territoire. Pour cause, certains d’entre eux ont été coupables ou ont été accusés d’actes répréhensibles envers leurs hôtes. Mis dans le même sac que tous ses compatriotes, Atoulé a essuyé plusieurs insultes et autres menaces, bien souvent injustifiées. Difficile à supporter. La seconde raison est celle qu’il évoque lui-même : le besoin d’explorer de nouveaux horizons, “relever de nouveaux défis”.
Ce départ inattendu a surpris et déçu de nombreuses personnes qui l'ont aimé et adopté. Atoulé était un fervent supporter des Éléphants de Côte d'Ivoire football. Il était également célèbre avec sa signature vocale, un cri du cœur et une expression typique qu’il avait créée justement afin de se mettre au-dessus des attaques verbales : «Attoulé, faut jamais les regarder !».
«Il quitte juste les réseaux et à juste titre. Quand on voit la haine qu'il s’est mangée récemment, il a bien raison de prendre du recul. (...) Il a tenté de montrer l’impact positif de sa communauté ici, et de mettre en avant le fait qu’il est autant Ivoirien que n’importe qui ici. Mais il a été la cible d’attaques verbales (peut-être même plus) sur les réseaux», soutient Inès Dominique. «En fait, les réseaux sociaux donnent la force de dire des choses que tu ne peux pas exprimer en face d'une personne», fait savoir Dany Kélébou. Tandis que Désiré Yéo manifeste sa tristesse : «Atoulé, à cause de toi je suis allé faire “manawa” (manœuvrage : ndlr) pour avoir un androïd et pouvoir suivre tes directs, et toi tu dis quoi ?»
François Yéo
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