Télé : La RTI au banc des accusés dans l'affaire des fausses ACD

C’est le sujet au centre des débats, celle des ACD (Attestations de concessions définitives) frauduleuses. Plusieurs Ivoiriens ont révélé avoir été victimes d’une arnaque sur des terrains, après la révélation de l’affaire Bakary Komé. Pas moins de 25 accusations ont été portées contre cet homme d’affaires Ivoiro-malien. Depuis, les langues se délient. Et les victimes se comptent par centaines, un peu partout, portant sur des ventes illicites de terrains. Les regards se tournent évidemment vers le ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme.
Des enquêtes menées par le journal spécialisé l’Éléphant Déchaîné d’Antoine Tiémoko Assalé, qui a d’ailleurs eu une rencontre avec le ministre Bruno Koné à ce sujet. Pour cause. Des dysfonctionnements semblent accabler certains services de son ministère. Si le ministre assure vouloir faire toute la lumière sur cette affaire, l’impression de black-out (jusque-là) observé par le média public RTI sur l’affaire n’est pas du goût des Ivoiriens. Ils estiment que la chaîne devrait être à la pointe de cette affaire pour amener le gouvernement à prendre l’affaire du foncier à bras le corps.
Quand l’on sait qu’il a souvent été à l’origine de vives tensions en Côte d'Ivoire. Mieux, ils reprochent également à la chaîne de focaliser uniquement sur des reportages institutionnels en lieu et place du vécu quotidien de la population pour laquelle le gouvernement est supposé œuvrer. D’où la redevance et autres frais annexes payés par le contribuable, afin de permettre à cette chaîne d’assurer efficacement sa mission d’information et de service public.
François Yéo
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