Justice / TIG ou Travaux d’intérêt général : Ce qu’il faut savoir

Dans certains verdicts des tribunaux, une personne peut, pour une raison ou une autre, être condamnée à des Travaux d’intérêt général en abrégé (TIG). Seule la juridiction ayant procédé au jugement de l’affaire peut décider de la mise en place du TIG (soit par un tribunal correctionnel, un tribunal pour enfants ou par un juge pour enfants).
Le travail d'intérêt général peut être prononcé à l'encontre d'une personne majeure ou mineure si elle est âgée de 16 ans au moins lors de sa condamnation. En tant qu’une sanction pénale, le TIG consiste pour le condamné à travailler de façon non rémunérée au profit d’un organisme habilité pendant une durée comprise entre 20 et 400 heures. ; il permet en d’autres termes, de réparer un tort fait à la société sans passer par les barreaux d’une prison pour des délits mineurs.
Les cibles bénéficiaires sont le plus souvent des organismes publics (préfecture, hôpital, mairie…) ou des organismes privés chargés d’une mission de service public ou encore des associations œuvrant dans le domaine l’insertion sociale, l’aide aux victimes. La peine de travail d'intérêt général a été créée par la loi du 10 juin 1983, portée par le Ministre français de la Justice, Robert Badinter. Dans le monde, plusieurs stars ont effectué des TIG pour échapper à l’incarcération.
En 2008, Naomi Campbell a été condamnée par un tribunal de Londres à 200 heures de TIG pour avoir agressé deux policiers. En 2009, le rappeur Chris Brown qui frappa Rihanna, sa compagne d’alors, fut condamné à 180 jours de travaux au bénéfice de la communauté (qu’il ne fera jamais mais il sera rattrapé par la justice deux ans plus tard).
Diaman Emmanuel
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