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Interview/ Yann Bahou (animatrice) : Variétoscope 2024, pourquoi elle avait peur

La finale de Variétoscope 2024 est prévue ce samedi 7 septembre au palais de la Culture de Treichville. A quelques heures du grand raout, l’animatrice de Fréquence 2, la sémillante Yann Bahou qui présente l’émission cette année, se confie à Abidjanshow.com.

Comment se passe ta journée aujourd'hui ?
(L’interview a eu lieu jeudi 5 septembre : ndlr). J'évite le stress, les sujets qui pourraient m’énerver ou susciter de la réflexion. Je suis plus focus sur des sujets qui m’aident à me détendre. Regarder la télé, écouter de la musique, faire des jeux sur mon téléphone, etc. A partir de demain (ce vendredi 6 septembre 2024 : ndlr), je vais relire mes fiches. Et puis, il faut que je dorme tôt, à partir de 20h, boire beaucoup d’eau…

Pas d’émission à animer non plus ?
A la radio, non. On n’a pas d’émission cette semaine. Lors des manches précédentes et à la demi-finale, je finissais l’antenne à 10h, les samedis. Après, je rentrais à la maison pour prendre mes affaires, puis je fonçais au palais de la Culture. Cette fois-ci, heureusement, je ne serai pas contrainte d’aller à la radio ce samedi matin.

Ce repos est lié à Variétoscope ?
Non, c’est au niveau de la radio même. La rentrée audiovisuelle a lieu le 9 septembre prochain. On marque une courte pause, avant de reprendre du service.

Comment prépares-tu ton entrée en scène ce samedi ?
Pour l’introduction par exemple, je travaille avec mon collègue Gill Estel Gogui (animateur à Fréquence 2 : ndlr). Et quand on finit, j’envoie cela à ma directrice Mariam Coulibaly, pour savoir ce qu'elle en pense. Ensuite, je gère toute seule le reste du conducteur.

C’est-à-dire, comment lancer les groupes, etc. Quand on donne les informations sur les différents groupes, les artistes… je réécris tout pour que ce soit simple à gérer pour moi. Après, je me concentre sur mon lancement, car j’écris toute l’émission de A à Z. Généralement, j’ai mercredi et jeudi pour le faire. Vendredi, je finalise tout ça.

A quel moment ressens-tu la pression ou l’adrénaline liés à cette émission présentée en direct ?
C’est dès mon entrée dans la cour du palais de la Culture. Tu te demandes comment les gens vont réagir ? Comme je travaille en symbiose avec le DJ, je lui explique par exemple à quel moment il doit mettre la chanson d’ouverture. (Elle fredonne : “Quand je regarde autour de moi, je vois ta gloire…”, refrain de la chanson Comment ne pas te louer, ndlr). C’est une inspiration pour moi.

Ça t'apaise aussi ?
Oui, je rends gloire à Dieu. C’est une façon de lui dire merci pour le moment qu’il permet. En même temps je me recommande à lui.

Les responsables de la RTI1 t’ont-ils expliqué pourquoi le choix s'est porté sur toi cette année ?
(Elle réfléchit quelques secondes). De façon objective, c’est pour apporter un petit plus. Apporter ma touche.

Qu'as-tu ressenti en apprenant la nouvelle ?
J’étais agréablement surprise, car c’était vraiment inattendu pour moi. Il y a 2-3 ans, si on m’avait dit que j'animerais Variétoscope, je n’y aurais pas cru. Ça a été une surprise. Le père Barthélémy Inabo m’a conseillé de rester concentrée, de donner le meilleur de moi-même parce qu’on ne sait pas ce qui peut en découler. Ma patronne Mariam Coulibaly m’a beaucoup encouragée aussi.

C’est vrai que c'est stressant. Une grosse responsabilité, parce que je suis basée à la radio Fréquence 2. Et quand on te met à la télé sur une grosse production comme Variétoscope, tu es quelque part l’ambassadeur de ta chaîne d’origine. Tu es obligée de te donner à 1000%.

Comment l’information t’est parvenue ?
J’ai été jointe par la chargée de production, Diane Tiama. Ensuite, on a eu la première réunion avec Serge José Amessan. Après, j’ai échangé avec le père Barthélémy Inabo qui m’a prodigué des conseils et plus de détails par rapport à ce programme. Derrière, j’ai reçu les encouragements de ma patronne Mariam Coulibaly qui a toujours été là.

Était-elle inquiète pour toi au départ ?
Pas inquiète. Non. Mais c’est plus dans le sens où tu dois avoir le sens de la responsabilité, en ayant à l’esprit que tu représentes aussi la radio.

Que dirais-tu aux Ivoiriens la veille de cette finale ?
J’aimerais dire merci à tout le monde pour l’accueil. J’avais un peu peur, parce que c’est délicat. C’est une nouvelle expérience et puis il y a tellement d’exigences (liées aux conditions du direct : ndlr). Je me suis sentie adoptée par le public qui a été vrai, comme toujours. Les commentaires constructifs m’ont beaucoup aidée. Je les ai tous pris en compte et j’espère m’améliorer.

Certains d’entre eux t’ont blessée ?
(Elle rit). Non, pas du tout. Il en faut beaucoup plus pour me déstabiliser. A la première manche, il y a eu certes un couac quand on devait donner les résultats, mais on a réussi à gérer. Les gens avaient automatiquement réagi là-dessus. Aussi, certains disaient que j’étais un peu trop expansive, tandis que d’autres trouvaient que j’étais réservée.

Pour finir, on ne sait plus. Mais comme je l’ai dit, je m'appuie plutôt sur les critiques constructives. Parce que Variétoscope est un spectacle, comme le dit Barthélémy Inabo. Son public est particulier aussi, car il vient faire son show. L’animateur doit être en phase avec lui, l’aider à faire le show. Et ça, je l’ai intégré. Des personnes peuvent ne pas comprendre cela en disant “elle est un peu trop chaude”. On est au palais de la Culture, 4 000 places ! On est obligé d’être chaud. J’essaie donc de faire ce que je peux, pour tenir le public en haleine.

OK. On se dit à bientôt ?
A bientôt, et merci ! J’invite par ailleurs tous les Ivoiriens à venir ce samedi au palais de la Culture, parce que c’est aussi notre culture qui est célébrée. Je souhaite que chacun s’implique dans ce programme.

Réalisée par François Yéo

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