Agression sexuelle, dépression, secte : Sauver Cassandra Assamoi pendant qu’il est temps

Depuis quelques semaines, l’ancienne chroniqueuse télé (révélée dans C’Midi de la RTI1), Cassandra Assamoi accuse sa mère, Dothy Z de complicité passive dans des faits d’agression sexuelle. Des faits qui se seraient produits de façon répétitive, depuis l’âge de 7 ans jusqu'à son adolescence. La gravité des révélations laisse pantois, même si elles peuvent être prise avec prudence.

Cassandra explique avoir beaucoup souffert de cette situation malgré son apparence joviale. Mais derrière ce masque de gaité se trouve une femme brisée, qui reconnaît d’ailleurs dans certaines de ses publications vivre une dépression. La conséquence du reflux des mauvais souvenirs ? Puisqu’un jour où l’autre, il fallait bien se vider du trop plein de ressentiment. Cependant, l'argumentaire est parfois décousu et les digressions laissent deviner un véritable mal-être...

Dans les publications de ces dernières heures, la jeune femme s’est mise à citer des noms de ses bourreaux supposés. «Ça fait déjà trois noms. Moi j’ai dit deux, toi (Dothy Z : ndlr) tu dois dire un de 13 ans et le reste au procès», écrit-elle, promettant d’intenter un procès pour faire éclater la vérité. «25 abus au total mais je me souviens de 17 et j’ai les lieux et les noms», ajoute-t-elle.

En plus de publier des noms et photos, Cassandra Assamoi fait d’autres révélations sur des affaires d’occultisme, en expliquant que sa vie est en danger. D’où l’appel à l’aide qu’elle lance à l’endroit de certaines personnalités publiques ivoiriennes : «Madame la Ministre, Myss Belmonde Dogo, je ne vous entends pas. Oman (...) le monde nous regarde. Vous dites quoi ?». Il faudrait peut-être regarder de plus près le cas de Cassandra, avant qu’il ne soit trop tard. Surtout, ces dernières heures, les publications hallucinantes sur sa page Facebook inquiètent.

François Yéo