Nouvelle tension dans le Zouglou

Arrivés en Côte d'Ivoire pour promouvoir leur dernier single, Bilas Esly et Général (B.G) sont en colère. Accusés de faire du « Zouglou marocain » par certains de leurs confrères, les deux artistes installés au Maroc ne comptent pas se laisser discréditer. Bien au contraire, ils lancent un défi musical à leurs détracteurs.

Depuis leur arrivée au pays il y a trois semaines, Bilas Esly et Général enchaînent les apparitions médiatiques et les showcases nocturnes, malgré le Ramadan. Pourtant, leur intégration au sein du cercle Zouglou local semble délicate.

« Nous nous croisons dans certaines émissions, nous échangeons juste des civilités, mais sans plus. Seulement, nous entendons dans les coulisses que certains nous accusent de faire du "Zouglou marocain". Nous ne savons même pas ce que cela signifie. Ce que nous savons, c’est que nous leur faisons de l’ombre », affirme Bilas Esly.

Selon eux, ces critiques sont surtout dues à leur montée en puissance sur la scène musicale, malgré la distance qui les sépare de leur terre natale.

Face aux accusations, Bilas Esly et Général ne comptent pas se justifier par de simples paroles. Ils proposent un affrontement artistique :

« En termes de sonorités, de textes, de mélodies et même de présence scénique, ils ne peuvent pas se mesurer à nous. Nous sommes prêts à nous confronter à eux sur un même beat, en live, et qu’ils viennent prouver qu’ils sont meilleurs », déclarent-ils avec assurance.

Bien qu’ils sillonnent les espaces et les bars du pays depuis leur arrivée, ils affirment n’avoir encore croisé aucun de ces artistes en prestation.

Lorsqu’on leur demande de citer les artistes qui les critiquent, Bilas Esly et Général refusent de donner des noms :

« Les citer, c’est leur faire une publicité qu’ils ne méritent même pas. Mais ils se reconnaîtront », lâchent-ils, avant d’insister : « Qu’ils viennent se tester avec nous en live sur un même beat musical. Là, on verra qui fait vraiment du Zouglou ! »

Kablan Carmel