People : Johnny Patcheko a-t-il tous ses sens ?

Et si Johnny Patcheko avait plutôt besoin d’assistance psychologique… Après avoir flirté avec des personnalités politiques et publiques qu’il a déifiées il y a seulement quelques mois en Côte d’Ivoire, le revirement spectaculaire du cyberactiviste dans ses prises de position donnent à réfléchir.

Il est vrai que plusieurs internautes s’imaginent que Chris Koukougnon, alias Johnny Patcheko, aimerait bien être grassement rémunéré par les personnalités qu’il se plaît à vilipender, en échange de son ralliement ou de son silence. A défaut de le retourner contre l’opposition.

Si toutes les hypothèses sont probables, il n’est pas à exclure non plus celle de la bipolarité de l’homme. D’autant que ses insultes publiques et autres propos diffamatoires ne reposent pas sur des preuves tangibles. Certes, la justice est une option nécessaire en pareille circonstance pour un rappel à la loi. Mais Johnny Patcheko est peut-être aussi victime de sa dépendance aux réseaux sociaux. Avec en toile de toile de fond une sorte d’instabilité émotionnelle.

La sévère mise en garde de la HACA

Face au relai systématique des allégations à caractère injurieuses du cyberactiviste Johnny Patcheko, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a tenu à rappeler à l’ordre le public et les plateformes numériques. Dans un communiqué signé de son président, Me René Bourgoin, le mardi 25 février, l’institution relève que plusieurs manquements et des fautes ont déjà été commis. Ces infractions exposent leurs auteurs à des poursuites judiciaires. «La HACA tient également à rappeler que toute personne qui partage, relaie ou diffuse des contenus illégaux sur les réseaux sociaux ou par tout autre moyen numérique, s’expose aux mêmes sanctions pénales que celles prévues pour l’auteur principal», indique la note, tout en appelant “à la responsabilité de tous”.

François Yéo

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