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Medard, Starlive 2015 : sa nouvelle vie

[gallery link="lightbox" size="g1_1of3_fluid" template="viewport_slider" dir_nav="standard" ids="7436,7437,7438,7439,7440,7441,7442,7443,7444,7445,7446,7447,7448,7449,7450,7451"] [/gallery] Nouveau produit de la téléréalité à l ivoirienne, Médard vit une nouvelle vie de star après son live « déchirant » qui l a consacré le 25 septembre dernier. Comment le jeune homme évolue-t-il sous cette célébrité ? Quels souvenirs garde-t-il du télécrochet ? Comment entrevoit-il son avenir ? Médard nous a fait partager une de ses journées dans sa peau de star. C est un jeune homme serein et apaisé qui vient nous chercher ce samedi 17 octobre dès 9 heures devant l établissement scolaire IGES de Yopougon Sideci. En face, dans l une de ces demeures de quartier qui concentre l Ivoirien moyen et sa famille, Médard y vit (en locataire) avec ses frères. Dans leur salon, la nouvelle star de la téléréalité nous fait revivre de l intérieur son aventure des trois derniers mois qui a abouti à sa consécration en tant que StarLive 2015. En l observant attentivement, on voit qu il n est nullement grisé par son nouveau statut. Médard raconte en effet, ses péripéties avec calme et maitrise. Aucune euphorie, aucune excitation ne le trahit. Ni dans le geste, ni dans le ton. On comprend donc qu il est au naturel, pas dans un jeu. De la télé Dieu seul sait à quel point bon nombre de « la foule de jeunes » qu il a vu aux inscriptions qui pour la plus part « ont été éliminé massivement par manque de culture musicale » ont rêvé de cette starmania. Dans le monde de l image dans lequel nous sommes, avec tous ces créneaux qui nous permettent de nous « montrer », on imagine comment le battage réseautique aurait été pour eux ! Médard, lui, apparaît inchangé. C est le même jeune homme calme et discret au quartier. Le même technicien Voix à Qelasy, par ailleurs animateur télé sur la chaine de télé chrétienne Source Africa TV, qui sort le matin pour son boulot et rentre le soir, sans histoires. D ailleurs, « Beaucoup de personnes ici ne savait pas qu il était du quartier, indique Rodrigue, son frère. C est au fil de ses prestations en prime que la nouvelle s est répandue. Alors, les gens se sont mobilisés pour lui dans les votes. Et à l annonce des résultats, dans le quartier c était comme si les Eléphants avaient remporté la CAN » ! Pourtant, le jeune homme n était emballé au départ à l idée d aller se présenter pour le télécrochet. Alors que c était une opportunité pour parvenir enfin à une carrière musicale. Lui qui de Dimbokro à Abobo, il y a quelques années, a connu des expériences de chanteur zouglou, a frayé avec l ambiance wôyô, a été finaliste à Podium 2006 avec « La Voix légère d Adjamé ». Lui qui rechignait à « aller s exposer à cause de sa vie chrétienne » va finalement se lancer dans la compétition, franchir les étapes des auditions, du grand casting et intégrer la villa en vue des primes. De la vie à la villa, Médard n en retient que du positif. « Comme le disait notre coach, nous avions pratiquement tous les mêmes personnalités. Du coup, le courant passait très bien entre nous. Notre cohabitation a été franchement sans accroc. C est vrai, dans les débuts il y a la nostalgie du dehors, mais on a su gérer avec le mental. Et la prière, moi, m a beaucoup aidé à me maintenir. Donc ça été positif à tous points de vue : musicalement, comme personnellement où j ai par exemple appris à nager. Aujourd hui je peux me débrouiller à l eau, sourit-il. Tout au long de ces deux mois de vie commune, il n y avait certes pas l esprit de compétition malsain mais chacun avait stratégie pour arriver à la finale victorieuse. » à la réalité « Cette finale, pour moi, c était la somme de tout ce que j ai produit durant ces deux mois. Si tu veux, j ai joué dans la peau d un artiste en concert, sans que l enjeu du concours ne m inhibe », explique la nouvelle star. A l instar des jugements de Meiway (président du jury), la force de Médard a été sa polyvalence. Il a haussé son niveau à chaque étape de la compétition et a su joué sur plusieurs registres. « J ai chanté Soum Bill (Ahossè) en prime, en demi-finale ensuite j ai changé avec Lokua Kanza (M Bifê), en finale il me fallait élever le niveau d où le choix de Lionel Ritchie (All night long). Je l ai chantée avec mes tripes, cette chanson. Mon objectif : toucher le producteur assis devant sa télé qui serait à la recherche d un nouveau talent » avoue-t-il. Beaucoup ne le voyaient pas gagner la finale. Les critiques ne l ont pas ménagé. Par exemple, sur sa prestation de « Marie » de François Lougah, Nayanka Bell (juré) n est pas tendre avec lui. Jugeant qu il gueulait. « Oui, c est vrai que je n étais pas le favori du grand public et j ai aimé cette position ; Les critiques de Nayanka m ont souvent choqué mais ça m a permis de me concentrer. Et voilà, ma foi a payé ». Aujourd hui propulsé au devant de la célébrité, Médard vit cette notoriété avec beaucoup sagesse, la tête sur les épaules. Avec ses mêmes habitudes au Placali du quartier où nous sommes allés manger. Là-bas, il est reçu avec beaucoup d égards. D un autre côté, l accueil triomphal que lui ont réservé les populations de son Dimbokro natal le vendredi 9 octobre l a beaucoup amusé. En même temps qu il en parle, on distingue à peine une note de fierté en lui. « C était fou, la réception ! Il y a eu une communication énorme dans la ville pour dire que la StarLive était issue de la ville. Sitôt arrivé, je n ai pas eu le temps d aller à la maison je me suis retrouvé à la radio locale pour un direct. Le maire Bilé Diemeléou m a même reçu pour me traduire toute sa fierté au nom de toute la commune »... Ici à Abidjan, ils sont aussi nombreux à « m aborder, me féliciter et me dire que je chante bien ». Dans la rue, comme lorsqu il nous emmenait voir sa s ur à Treichville ; c est beaucoup de regards sur lui, braqués comme subtils. On le dévisage autant. Ceux qui le connaissent l interpellent pour lui dire bonjour. Malgré ça, tranquille comme avant, il prend toujours le wôrô wôrô et le gbaka ! A Treichville dans les environs de l avenue Nanan Yamousso où elle habite, nous manquons sa s ur, sortie faire des courses. Notre parcours nous emmène donc à l Eglise La Source (face Piscine d Etat). Sur son futur Médard est conscient que pas mal de candidats avant lui, dans les précédentes télés crochets, ont connu la gloire avant de retomber dans l oubli. Lui assure avoir l optimisme de la volonté. « Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous (avec ses trois autres amis de Star Live) c est une nouvelle génération qui arrive et on veut apporter quelque chose de positif et de concret » ambitionne-t-il. Et même s il regrette que le contrat avec la production du divertissement ne parle pas de production d album, Médard Konan Kouassi, 34 ans, croit dur qu il fera carrière dans la musique. Avec un penchant pour le gospel, il veut « faire de la musique dans laquelle tout le monde se reconnait. Je ne peux dire plus, mais j ai des idées. Et bientôt, ce sera une surprise pour le public ». Ça, l avenir nous situera. Dans l immédiat, il était le préposé à l animation du concert de Nestor David le lendemain dimanche 18 octobre au sein même de l Eglise. Harding M Bra [g1_space value="50" mobile_value="50"] [/g1_space] [g1_space value="30" mobile_value="30"] [/g1_space]
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