Excision : Martha Diomandé danse pour lutter contre le fléau

Fille et petite-fille d exciseuses, elle ne pouvait échapper à ce phénomène qui l a marquée à vie depuis l âge de 8 ans. Après avoir côtoyé la musique dans son pays natal, la Côte d Ivoire, Martha Diomandé embarque très jeune pour la France où elle trouve un point de chute à Rennes. Elle y est enseigne la danse et chorégraphe depuis 15 ans. Courageuse et d une ambition aiguisée, depuis quelques où elle transmet son savoir, sa passion. La danse. Parallèlement, elle fait parler d elle à travers le combat qu elle mène depuis des années, avec courage et détermination contre l excision.
Sa lutte pour l amélioration de vie des femmes
En dépit de son combat contre ce fléau, l Ivoirienne de Rennes milite pour l amélioration des conditions de vie et l autonomisation des femmes dans le monde et particulièrement en Côte d'Ivoire. A travers son organisation, ACZA, Martha Diomandé décide de financer les études de jeunes filles africaines en contrepartie de la promesse faite et tenue par la famille de ne pas pratiquer l excision. Il faut ajouter à cela la construction d une maison des femmes qu elle prévoit à Kakabouma (Ouest de la Côte d'Ivoire). Les anciennes exciseuses y auront la formation de sages-femmes (formées par Claudie Robert une autre Rennaise). Un centre au sein duquel elles pourront également poursuivre des activités de sensibilisation afin d'être débarrassées de leur vieille habitude.
Yolande K.

