Le BURIDA à DJ Lewis "Tu vaux rien, tu n auras rien"

Le BURIDA est une institution. Dirigée par des hauts cadres dont Mme Irène Viéra, magistrat. Quand une telle structure veut te parler mal, elle utilise la forme. La classe. La courtoise est dans les mots mais le fond reste. Quand une telle institution veut t insulter, elle le fait proprement. Dj Lewis vient de faire les frais du courroux des responsables du Bureau ivoirien des droits d'auteur. Les détails. « Le Burida est mal géré, les artistes vivent dans de mauvaises conditions », tel était le message vidéo de DJ Lewis publié la semaine dernière sur internet après l accident de Débordo DJ. Très remonté contre cette institution, le concepteur de la grippe aviaire criait son ras-le-bol devant les bureaux du BURIDA. Mais face à ce qu il considère comme une injure, le service communication du Burida a fait une réplique à l artiste à travers un communiqué.

Dans lequel, il est donc expliqué que les droits d auteur sont régulièrement payés aux artistes en fonction de leur rendement. « Si un artiste n a pas eu de CD sur le marché, il n aura rien à prendre au Burida ». Le Bureau Ivoirien du Droit d Auteur a aussi mentionné qu il n existe nulle part dans les maisons de droits d auteur, un type de droit à payer aux artistes liés à leur notoriété en ces terme : « L artiste qui n est plus présent sur les antennes des radios et télés, ni sur la scène musicale au niveau national, ne peut pas s attendre à des sommes au-delà de ce qu il a au moment où il est en vogue ». Traduction, quand ta valeur sur le marché est nulle, tu n'as rien. DJ Lewis yako !