L'histoire derrière le surnom du " GROS BEDEL "

L'histoire derrière le surnom de Noël Ahoua Bletchi dit "Gros Bedel" décédé d'une crise cardiaque dans la nuit du 2 juillet 2024, est pleine d'anecdotes et de souvenirs d'une époque mémorable. Ce surnom est né d'une rencontre entre l'acteur culturel du showbiz Ivoirien et la légende du coupé-décalé, DJ Arafat.
Tout a commencé lorsque DJ Arafat enregistrait son single "Zrôpôtô". Une fois sa session d'enregistrement terminée, il a rejoint l'animateur à la boîte de nuit Le «New Ice», où ce dernier travaillait à l’époque. Avec l’enthousiasme et la ferveur qui le caractérisaient, Arafat a décidé de lui faire écouter en avant-première son nouveau morceau. À ce moment-là, Noël Ahoua Bletchi n'avait aucune idée que ce simple acte allait changer sa vie et lui donner un surnom qui deviendrait légendaire.
Pendant l'écoute, l’animateur a été surpris d'entendre Arafat scander «LE GROS BEDEL» sur le beat de la chanson. Intrigué et légèrement embarrassé, il a demandé à Arafat de retirer cette partie. Cependant, DJ Arafat, avec sa personnalité enjouée et sa vision audacieuse, a insisté en disant :
«Le Vié, laisse, tu vas mousser et prendre tes points avec ça, tu vas voir». Malgré ses réticences initiales, Noël Ahoua Bletchi n'a pas eu d'autre choix que d'accepter ce nouveau surnom, car Arafat avait déjà diffusé le morceau via une plateforme musicale populaire à l'époque. La chanson a rapidement gagné en popularité, et le surnom "Gros Bedel" s'est solidement ancré dans la culture populaire ivoirienne.
Ce moment clé de sa vie a non seulement défini une partie de son identité publique, mais a également marqué le début d'une reconnaissance accrue dans le milieu de la musique et de l’animation. Le "Gros Bedel" est devenu une figure incontournable des nuits d’Abidjan, et ce surnom, loin d’être une simple étiquette, représentait pour beaucoup l’esprit festif et dynamique du coupé-décalé.
Malheureusement, ce personnage emblématique nous a quittés récemment, mais l'histoire de son surnom, tout comme son héritage dans la culture ivoirienne, continuera de vivre dans la mémoire collective.
Repose en Paix
J.D
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