Interview / Mylène Djihony (Miss CI 2023) : Elle attend des propositions…

Alors que la nouvelle Miss Côte d'Ivoire sera connue le 29 juin prochain, Mlle Mylène Djihony, Miss Côte d’Ivoire 2023, livre à Abidjanshow.com ses sentiments à quelques jours de passer la couronne. La jeune femme en a profité pour parler de son engagement social, tout comme sa nouvelle expérience vécue récemment et qu’elle a adorée. Miss Mylène est prête à examiner des propositions dans ce sens.
Quel sentiment t’anime à quelques jours de la remise de la couronne à la nouvelle Miss ?
C’est un sentiment de fierté et d’accomplissement. Pendant un an, j’ai réussi à réaliser mon souhait au niveau social. J’avais un thème qui me tenait particulièrement à cœur parce qu’il a été inspiré de ma vie personnelle, notamment la santé mentale.
J’ai perdu ma mère dans ce genre de circonstances, alors que j’avais cinq ans. Pendant mon sacre, l’année dernière, j’avais promis aux Ivoiriens que j’allais mener différentes actions. Je suis fière de l’avoir fait. Peu de gens le savent mais mon mandat a été axé sur ce projet humanitaire. J’ai été nommée en tant qu’ambassadrice de la santé mentale par le ministre de la Santé.
Une semaine aussitôt après mon sacre, j’ai fait des dons de plus de 4 millions FCFA, j’ai offert des médicaments à l’hôpital psychiatrique de Bingerville ainsi que dans d’autres hôpitaux, pendant la Noël, je suis allée dans les rues d’Anoumabo en baskets pour sensibiliser plus de 1 100 personnes avec l’accompagnement du ministère de la Santé. Lors de la CAN aussi, j’allais dans les villages CAN.
Pendant que tout le monde s’amusait, moi j’en profitais pour parler de ce sujet qui est tellement important. Lors de la fête des mères aussi j’ai fait beaucoup de dons. Etant orpheline de mère, je sais ce que c’est de perdre son parent. (…) C’est important aussi que les Ivoiriens sachent que je ne suis pas restée les bras croisés, mais que j’ai fait beaucoup de choses.
C’est quoi ta plus grande fierté pendant ce parcours ?
J’en ai deux. Premièrement, c’est mon sacre. J’ai été fière de remporter cette couronne, parce que je l’ai fait particulièrement pour ma mère. Je porte son nom de famille. J’ai été vraiment heureuse de voir à quel point son nom avait été porté très haut. Deuxièmement, ce sont toutes les œuvres que j’ai eu à réaliser pendant mon mandat.
Quel fait t’a le plus marquée pendant ces tournées dans les communes d’Abidjan ?
Je suis partie vers la population directement, les gens ont vu cette Miss sans filtre. Je prenais les gens dans mes bras, on s’asseyait. A un moment, j’ai laissé tout ce qui est talon, couronne et je suis partie à la rencontre de la population. C’était vraiment une communion, beaucoup d’amour. Franchement, j’ai adoré ces moments.
Te sens-tu intégrée dans la communauté Guéré de laquelle tu es originaire ?
Oui, parce que mes deux parents sont d’ethnie Guéré. C’est vrai que je ne le parle pas, mais j’ai grandi quand même avec ces racines-là. Le peuple Wê m’a beaucoup soutenue pendant mon mandat et je l’ai vraiment senti. Ils continuent de le faire. Ils m’ont apporté leur amour et leur soutien. Et puis, je représente Dimbokro, donc forcément le peuple du N’Zi m’a beaucoup soutenue aussi.
En dehors de tes actions sociales, serais-tu intéressée par d’autres projets ?
Oui, je suis ouverte à quelque chose qui me mettrait en valeur. Grâce à Miss Côte d’Ivoire, je me suis découvert des talents d’animatrice. J’ai animé du coup avec M. Méa, l’émission en route pour la couronne, pour présenter les candidates, afin de voir comment elles s’expriment. Je me suis prêtée au jeu et j’ai vraiment apprécié ce moment. Comme quoi, avec Miss Côte d’Ivoire on se découvre aussi d’autres aptitudes.
Donc, on pourrait un jour te retrouver comme animatrice…
(Elle rit). Si jamais on me sollicite, pourquoi pas ? En tout cas, ça a été pour moi un réel plaisir de me prêter au jeu.
Réalisée par François Yéo
Aucun commentaire

