Expulsion de la famille Tioté : Les conseils de Me N’dri Claver à la veuve Madah

Le sujet continue d'alimenter les conversations sous les chaumières, depuis samedi 3 août 2024. Expulsés de la maison qu’ils occupaient à la Riviera-Faya (cité ATCI) par la veuve de l’ex-international Cheick Tioté, les parents du footballeur sont désormais à la rue. Entre la loi et la morale, la colère le dispute à l’indignation chez le public. Certains n’hésitent pas à exprimer leur opinion sur les réseaux sociaux. Parmi eux, l’avocat Me N'dri Claver. Il retient “trois choses” et conclut par “un conseil” adressé à la veuve Madah Bitèye.
«Premièrement. Sur le plan juridique, en Côte d'Ivoire, la qualité d'héritier se prouve par un acte qu'on appelle “Jugement d’hérédité”. L'époux survivant hérite de l’époux décédé avec les enfants. Dans cette hypothèse légale, les parents en sont exclus», écrit l’avocat ce dimanche 4 août. À l'en croire, l’épouse survivante de Tioté et ses enfants étant ses héritiers, ils ont droit à la protection de la loi.
«Deuxièmement. Sur le plan moral. Il semble que le bien en question ait été réservé par le défunt à sa famille biologique. Il n'a cependant pas établi de titre de propriété à leur profit». D’où “la confrontation entre le droit de propriété des héritiers légitimes et la morale qui devrait considérer le vœu du défunt époux”. «Dans la configuration de l'affaire, la morale change selon le rapport que chacun entretient avec la matière périssable. Le bien matériel. Le titulaire du droit (en l’occurrence Madah Bitèye : ndlr) peut renoncer et faire don en tenant compte de ses valeurs morales», ajoute-t-il. Avant d’y aller de son troisième avis :
«Tous ceux qui sont issus d'une famille biologique peu nantie et qui ont une certaine fortune, s'ils veulent donner un bien aux membres de leur famille, qu'ils le fassent aux noms du père, de la mère ou de tous les frères et sœurs par-devant un notaire s'agissant d'un bien immobilier.» Puis de conclure par une expression bien ivoirienne à la veuve du footballeur : «Excusez-moi, Madame Tioté. Tout laisse. Qu’Allah vous aide à comprendre pour le repos de l'âme de votre défunt époux.»
François Yéo
6 commentaires


Effectivement tout laisse.la veuve a déjà d'autres biens immobiliers pourquoi venir prendre pour la famille même si la loi te l'autorise ? C'est vraiment décevant.
Tout laisse
Maître vous avez tout dit et bien dit.
Au nom de la morale, de la solidarité africaine et de l'Amour, cette dame devait offrir cette maison à sa belle famille.
Elle pouvait même, si cette maison n'existait pas, leur offrir une autre maison. Elle en sortirait grandit et MILLE FOIS BÉNIE.
Mais TOUT LAISSE, Dieu est Dieu.
Cette dame n' a aucun scrupule. Elle va finir mal. Le défunt n'est pas tombé du Ciel ou sorti de la terre. Il a un père, une mère, des frères et soeurs. Dieu ne dort pas. Repose en paix Guerrier Tchioté.
Maître a tout dit " tout laisse " Mme TIOTE doit savoir que les enfants naturellement ont des oncles et des tantes du côté de PAPA . Qu'elle pense a leur future génération.Assi que les parents et amis de TIOTE n' envenisse pas la situation avec leurs sorties car comme a dit maître tt reviens a Mme si elle a le document qu'il en a énuméré...Mme n'écoutez pas trop vos conseillers car l'avenir ns réserve beaucoup de surprise
C'est vraiment regrettable. Je ne sais pas quelle relation la veuve entretenait avec les parents soit. Pour la bénédiction des enfants elle doit mettre balle à terre comme on le dit chez nous.
Il n'y a plus de morale dans ce monde.
Cette situation est à l'image de la situation mondiale actuelle. Tout simplement catastrophique.
Que dit la famille de cette femme fasse à une t'elle tragédie ?
Chacun de par sa façon de vivre démontre les valeurs que Lui ont inculquées sa famille.
Vous démontrée de qu'elle gens de famille vous êtes issue Mme.
Les textes existe aujourd'hui à cause de la maivaise foie des uns et des autres, et vous vous cacher derrière des textes pour poser un acte des plus !!!!!... , Mais sachez, qu'au déçu des textes l'humanisme et la morale prime.
Nous sommes Africains.