Didi B livre une confidence sur les débuts du groupe Kiff No Beat : ‘’…C’est Dieu qui nous a aidé…’’

’Rien de grand ne se fait sans passion’’ a dit le philosophe allemand Hegel. Là-dessus, de nombreux cas de persévérance dans divers domaines de la vie sociale le montrent. Et la musique est le cas le plus achevé, notamment en Afrique où le premier réflexe des parents est l’école.
Ils n’ont certainement pas tort mais devant la passion pour la musique, beaucoup de jeunes talents sont morts nés par la faute de l'intransigeance des parents. Le groupe Kiff No Beat en sait quelque chose. Ceux qui font aujourd’hui les beaux jours du rap ivoire ne sont que les rescapés de plusieurs jeunes dont certains ont dû abandonner :
‘’…Dans notre génération, il y a plein de personnes qui ont échoué hein. Parmi les jeunes de la génération des Kiff No Beat, il y avait plein d’artistes qui n’ont pas pu tenir, parce qu’ils n’avaient pas assez de moyens. Même dans notre groupe, les parents de certains de mes amis ont voulu qu’ils arrêtent de chanter…’’.
Et Didi B de confier : ‘’…c’est Dieu qui nous a aidé…’’. Le Shogun dit bien la vérité car il a déjà révélé sur un plateau télé comment l’obtention de son baccalauréat tenait tant à cœur son père qui, lui-même est un acteur artistique de grand rang en Côte d’Ivoire. Mais la force du destin a joué son rôle et le résultat est là aujourd’hui.
Diaman Emmanuel
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