Il échoue pour la 25e fois à son concours d'entrée à l'université...

Si la persévérance avait un nom, elle se nommerait Liang Shi.
Ce chinois de 55 ans fait partie d'une race de personnes qui ne se découragent quasi jamais.
Pour la 25e fois consécutive, il a échoué à son test d'entrée à l'université du Sichuan.
Chaque essai se solde par un échec cuisant, malgré la hargne et la détermination de l'homme qui travaille d'arrache-pied.
À force d'échouer et de réessayer, il a reçu ironiquement le sobriquet de roi du gaokao (nom des épreuves d'admission).
Si Liang Shi se bat autant pour intégrer une université, c'est parce qu'en Chine, ce diplôme universitaire permet une ascension sociale considérable.
Chaque an, plusieurs millions de chinois font la queue pour participer au gaokao.
Propriétaire d'une entreprise de matériaux de construction, le cinquantenaire promet, sans l'ombre d'un découragement, réessayer l'an prochain. Ce sera la 26e fois.
Carole G
