Copa Barry : L’ex-gardien de but évoque des souvenirs émouvants et remercie les “gens qui ont vécu”

L’ancien gardien de but des Éléphants de Côte d'Ivoire, Copa Barry exprime ce mercredi 5 mars 2025 sa gratitude envers ses devanciers. Un hommage aussi à ces personnes qui l’ont inspiré à ce poste. «Tout a commencé avec ces messieurs, feu Koffi Kouadio dit Dino Zoff, Bakary Koné, pionnier respecté.
Puis, sont venus Seydou Diarra plus connu sous le nom de “Zenga”, Obou Marcaire, Ali Doumbia, le regretté Zagoly Gbolié, Ahmed Sidibé, et l’icône absolue Alain Gouaméné. Cette lignée se perpétue avec Losséni Konaté (Loss). Comment ne pas évoquer Jean-Jacques Tizié, qui a su porter fièrement les couleurs du pays avec son talent et bien d’autres ?», explique Copa à ses followers.
Pour rappel, les portiers ivoiriens ont joué à deux reprises un rôle déterminant lors des tirs au but pendant la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Surtout en tant que derniers tireurs. En 1992, au Sénégal, Alain Gouamené réussissait son tir avant de stopper net celui du défenseur ghanéen Anthony Baffoe. Cela au terme d’une séance interminable (10-11), offrant à la Côte d'Ivoire sa toute première CAN sous la houlette du coach Martial Yéo. L’histoire s’est répétée en 2015 en Guinée-Équatoriale où Copa Barry était le héros de la Côte d'Ivoire face au Ghana. Auteur du tir victorieux, il avait d’abord stoppé le tir du portier Fatau Dauda, au bout d’une séance tout aussi haletante (9-8).
«Merci pour l’inspiration, pour les valeurs que vous avez incarnées, pour la passion que vous avez transmise par vos performances sur les terrains de Côte d’Ivoire. Vous avez été plus que des gardiens de but, vous avez été des symboles, des repères, des modèles. Chers aînés, sachez que vous avez laissé une empreinte indélébile dans le sillage des gardiens ivoiriens», poursuit Copa qui salue des “remparts, les héros silencieux, ceux sur qui tout reposait”.
«Nous avons le devoir de respecter et d’honorer ceux qui ont vécu, ceux qui ont ouvert la voie, ceux qui ont fait rêver. Aujourd’hui, je voulais simplement vous dire : Merci ! Vous avez marqué votre époque, et votre héritage vivra à jamais.»
François Yéo