Jeux paralympiques Paris 2024: Zoom sur le Goalball, une discipline où le public doit faire silence

Paris 2024, en plein cœur des Jeux paralympiques, offre un spectacle sportif unique en son genre. Cela met en lumière des athlètes hors du commun et des disciplines moins connues du grand public. Parmi celles-ci, le Goalball attire particulièrement l'attention, non seulement par sa singularité, mais aussi par une règle surprenante : le silence total dans les tribunes. En cas de bruit intempestif, le match est interrompu et ne peut pas se poursuivre sans l'autorisation des juges-arbitres.

Dans cette discipline, le calme est impératif. En effet, contrairement aux autres sports où les acclamations des supporters et les musiques entraînantes créent une ambiance survoltée, le Goalball exige un silence absolu. Les trois joueurs de chaque équipe, tous déficients visuels, doivent être capables d'entendre les clochettes fixées à l'intérieur du ballon. Ces repères sonores sont essentiels pour défendre leur but, qui s’étend sur toute la largeur du terrain, soit neuf mètres.

Le Goalball se joue sur un terrain de volley-ball, mais rappelle le handball par sa dynamique. Chaque match est une véritable démonstration de stratégie, de communication et de réactivité. Les joueurs, équipés de masques occultant toute vision résiduelle, se fient exclusivement à leur ouïe pour localiser le ballon et se positionner efficacement.

Introduit au programme paralympique en 1976, le Goalball est souvent comparé à un jeu de «balle au prisonnier» adapté aux joueurs aveugles ou malvoyants.

Kablan Carmel