Interview : Jenny Mezile ( Artiste, danseuse, Chorégraphe professionnel)

La beauté et la passion du ghetto
En Afrique, comme en Europe, Jenny Mezile est une artiste de qualité et prospère. Passionnée de la culture, plus précisément de la danse, elle a implanté à Adjamé-Bracodi ( Abidjan), une école de danse spécialisée dans la formation des jeunes dés uvrés et des enfants de la rue. Proche des réalités du ghetto, elle veut donner de l'espoir à ces jeunes et les amener à conquérir le monde. Sa passion et son amour pour le ghetto, font de Jenny Mezile, la mère des enfants des quartier démunis. Rencontre avec une femme aux grandes ambitions pour le ghetto.
Lors de la dernière soirée des Heroes 225, tu as reçu un prix pour tes efforts pour la valorisation et la promotion de la culture. Que représente ce prix pour toi?
C est le prix de ma bataille. C est le prix des danseurs, c est le prix du ghetto, c est le prix pour tous ceux que je défends. Mes amis. C est une grande satisfaction de dire aux jeunes de continuer à travailler parce que je pense que chacun mérite aussi un jour, d avoir un prix de reconnaissance par rapport à son travail.
C était Rue princesse avec une grosse tournée qui est une idée originale de moi-même, de faire une pièce sur cette rue qui n a pas été mise en scène depuis sa création. Avant de faire la pièce, je me suis renseigné et j ai roulé ma bosse à la rue princesse durant 5 ans avant de créer la pièce. Je connais tout de la rue princesse. Les ghettos, les recoins, les prostituées, les marchands qui vendent, qui cherchent leur vie aussi dans ces trucs. C est un chaos magnifique. Chacun a sa place. Chacun vit dans cette Afrique et lui donne le temps. Pour vivre heureux, que le gouvernement et les mentalités changent
KOKOA Stéphane
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