Koffi Olomidé : « Je n ai jamais violé, séquestré personne »
Lors de son interview accordé au Journal le monde, Koffi Olomidé nie en bloc toutes les accusations portées contre lui : « C est un pavillon que je louais ! J y ai vécu auparavant avec ma femme et mes trois enfants. Puis j y ai logé mes danseuses après avoir acheté un autre appartement à Paris. Contrairement à ce qu elles disent, je n ai pas de gardes du corps. Ces danseuses étaient toujours accompagnées car elles ne connaissaient pas Paris, et ne parlaient pas français. Ce sont des Africaines qui n étaient jamais venues en France. Voilà la vérité. Lors de cette tournée, nous nous étions rendus à Lyon pour un concert. L un des producteurs, que je ne connaissais pas d ailleurs, a acheté nos billets avec des cartes bancaires volées et nous avons été arrêtés par la police et placés en garde à vue. Au commissariat, pourquoi n ont-elles pas expliqué qu elles étaient séquestrées et violées dans ce pavillon d Asnières ? La tournée n était pas encore finie, il restait quatre mois de concert et on ne pensait pas encore au retour à Kinshasa. Je subis l injustice d être une superstar black congolaise.
Et la justice française s en prend à moi sur la simple foi de ces témoignages. Ce n est pas sérieux. Elles sont restées vivre en France, ne sont plus danseuses et ont eu ce qu elles voulaient. Ce ne sont pas les danseuses mais les enquêteurs français qui signalent que « les portes et surtout les fenêtres étaient munies de verrous de nature à les empêcher de quitter les lieux ». Encore une erreur. Je suis un globe-trotter. Pour mon travail, je voyage fréquemment, et tout le monde le sait. Du coup, ma femme était souvent seule dans ce pavillon d Asnières. Et elle avait fait installer ces verrous pour sa propre sécurité. Et ce, en accord avec le propriétaire du pavillon. Ces danseuses ont osé dire qu elles étaient tombées enceintes après que je les ai violées et qu elles avaient été hospitalisées avec les papiers de mon épouse. Mais ma femme est une franco-congolaise à la peau claire ! Et ces danseuses sont noires comme moi. Comment auraient-elles pu être admises avec des papiers d identité sur lesquels il y a une photo de quarteronne ? Ces filles n ont pas de c ur. Aucune des danseuses ayant travaillé pour moi n a confirmé ces accusations ».
