Pourquoi les statues antiques ont-elles des petits sexes ?
Pourquoi les statues antiques ont-elles des petits sexes ? par Gentside Découverte Tout le monde s'est déjà senti moins complexé en contemplant une statue antique... Mais savez-vous pourquoi elles ont de petits pénis ? On l'a tous déjà remarqué. Les statues antiques ne sont généralement pas très bien membrées... Et bien le choix de cette taille n'est pas un hasard ! Dans la Grèce antique, les pénis les plus longs étaient considérés comme grotesques, voire comiques et étaient alors réservés aux uvres d'art représentant des satyres, des créatures semi-humaines et des hommes laids ou barbares. Le pénis de petite taille et l'état flaccide était alors considéré comme un idéal esthétique, parce qu'il était associé à la modération, l'une des principales vertus recherchées alors chez un homme. En effet, les Grecs pensaient que les hommes aux pénis plus petits étaient moins obnubilés par le sexe, si bien qu'ils réfléchissaient plus avec leur cerveau qu'avec leur entre-jambes. Bref, un Grec avec un petit pénis était censé être plus intelligent. Un petit pénis associé à un haut niveau intellectuel Dans la Rome Antique, avoir un gros pénis était considéré comme une disproportion physique et comme une véritable insulte. Il faut dire que les Romains n'aimaient pas la volupté. Ainsi, le plaisir ne passait pas par l'intérieur du corps, par l'acte de pénétration, mais par le contact entre la peau ou entre les lèvres et le souffle des amants lors d'un baiser. A Rome, avoir un gros pénis n'était donc pas la priorité n°1. De plus, un Romain qui couchait avec des femmes dans un but autre que la reproduction était très mal vu. L'homme idéal était un citoyen ou un soldat accompli, et c'est tout. Hormis dans les maisons closes, s'adonner aux joies de la chair et y prendre du plaisir était donc mal vu. Les épouses romaines apprenaient d'ailleurs à ignorer le plaisir sexuel, cantonnant ainsi les ébats conjugaux à un rôle purement reproducteur. Un homme pouvait même être jugé s'il prenait trop de plaisir avec sa femme ! Inutile donc pour la gente masculine de la Rome antique d'être monté comme un poney. L'idéal esthétique actuel est descendu d'un étage Dans l'Antiquité, la taille du pénis n'avait donc aucun lien avec la sexualité et avec le plaisir, les intellectuels préférant visiblement s'adonner à des plaisirs plus spirituels. Si on est bien loin des canons esthétiques actuels, une chose cependant n'a pas changé : mieux vaut réfléchir avec son cerveau qu'avec son sexe. [g1_space value="20"]
[/g1_space]
[g1_space value="20"]
[/g1_space]
