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James Bond 007, la légende exposée

Son nom est Bond, James Bond, et il représente la plus grande saga cinématographique jamais produite. L agent secret, créé par l écrivain britannique Ian Flemming dans les années 1950, a vécu 24 épisodes sur le grand écran dans la peau de six acteurs différents. Pour lui rendre hommage, une vaste rétrospective a rassemblé plus de 500 objets qui ont bâti sa légende. Après Londres, Shanghai, Moscou, Madrid, Rotterdam et Mexico, « James Bond 007, l exposition 50 ans de style Bond » fait jusqu au 4 septembre escale à la Grande halle de la Villette à Paris.

« 007, la marque déposée du plus célèbre gentleman des services spéciaux qui a carte blanche pour tuer et licence de séduire » nous rappelle l extrait du film projeté dans l exposition. Que ce soit en smoking, combinaison spatiale ou maillot de bain, James Bond a su séduire dès sa première apparition sur l écran en 1962.

« A la fin des années 1950, les films d espionnage étaient des films noirs, sombres, explique Laurent Perriot, spécialiste Bond en France. James Bond a eu l impact d une carte postale vivante. Il nous montrait un style de vie qui n est pas le quotidien de l agent secret : se balader un peu partout dans le monde, conduire des voitures, rencontrer de jolies femmes, des cascades, l apport et l utilisation des gadgets James Bond a imposé ce style qui est finalement entré dans la pop culture, d abord anglaise et ensuite mondiale, un peu comme les Beatles à l époque. Tout ça n existait pas avant. »

Précurseur et visionnaire

Le secret du succès, c est ce style précurseur, visionnaire qui, en même temps, colle à son époque. « Dans Moonraker, par exemple, Bond prend une navette pour aller dans l espace. C était juste deux ans avant que la première navette spatiale aille dans l espace ! Bien entendu, les producteurs se sont rapprochés de la Nasa. De même que les gadgets, notamment ceux des années 1960, le homer device dans Goldfinger, une espèce d ancêtre du GPS, ça impressionne les gens. Évidemment aujourd hui, ce n est pas impressionnant. Néanmoins, ni vous, ni moi, n avons des voitures qui aillent sous l eau, avec des sièges éjectables, des missiles ou des mitraillettes. »

Pour accéder à l'exposition, les visiteurs traversent le fameux canon du générique de 007. De l'autre côté, le choc : une femme morte, allongée sur un lit, nue et couverte de peinture dorée, la réplique d'une scène de Goldfinger.

Chapeau-guillotine et chaussures aux lames

Puis, l'émerveillement : une salle dédiée à Casino Royale, avec des costumes somptueux, mais aussi avec des quantités d'armes plus ou moins discrètes, y compris un chapeau-guillotine et des chaussures aux lames intégrées et le premier gadget dans l histoire de James Bond.

« C est la fameuse valise que Q donne à Bond, en 1963, et qui jette un gaz et de la poudre et dotée d un couteau rétractable. Évidemment l Aston Martin DB5, c est aussi très iconique et symbolise James Bond comme son Walther PPK, sa vodka martini secouée et non agitée ou son smoking. Si je pouvais, je les emporterais tous. »

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