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Spyrow: De Tchélékro à la face du monde!

Il fait partie de la troisième génération des chanteurs reggae ivoirien. Spyrow dont il s'agit, est un artiste pluridimensionnel qui a su s'imposer aux ivoiriens et aux fans grâce à la musique reggae à force de travail. Originaire du centre du pays, Alain Amani Goly dit Spyrow est né à Béoumi où il a passé une enfance paisible. C'est à l école primaire publique de Tchélékro dans cette localité qu'il fait ses premiers pas à l'école. Ensuite pour son cycle secondaire, le jeune homme est orienté au Collège Ouezzin Coulibaly de Bouaké. Par défaut de moyens financier, il est contrait d'arrêter ses études quelques temps après. C'est alors qu'il se penche sur la musique, cette passion que lui ont légué son père et son frère ainé. Car dans son enfance, il se rendait à l'église avec son père qui était maître de c ur à la paroisse St-François -Xavier de son village, Tchélékro. «C'est dans cette église que j ai appris la percussion. De plus, mon grand-frère fut un célèbre bassiste de Jazz dans le centre du pays», affirme Spyrow. En plus de la formation à l'église, il se frotte plu tard au Zouglou et au Rap. Au depuis des années 2000, le jeune ayant grandi en âge et musicalement, songe à une carrière musicale.

Spyrow-2016C'est ainsi qu'il intègre un groupe d'artiste en herbe baptisé "CTO" à Bouaké. En 2002, lors de la crise qui secoue le pays, il se retrouve à Abidjan et intègre l'orchestre reggae "Kingston Gangstar". Dans cette grande métropole, le jeune artiste se forme et gagne en performance, en interprétant de nombreux titres à succès de musique reggae. C'est ainsi qu'il se crée un identité musicale personnelle des fils de Jah. Il fait ainsi la connaissance d'icônes nationales de cette musique telles que Alpha Blondy, Tiken Jah, Ismaël Isaac... Mais c'est le style de Kajeem qui inspirera davantage Spyrow. Et c'est ainsi qu'il se mettra à composer dans sa langue maternelle comme Kajeem, en Baoulé. En 2006, au Sénégal , il participe et est finaliste de "Nescafé African Révélation". Suite à la découverte d'un coffret de toute une collection d'artistes reggae de la nouvelle génération que lui offre l'un de ses amis résidant aux USA du nom de Tchikwiss lors d'un voyage au Ghana, l'artiste est requinqué. Inspiré par les tubes de ce cadeau offert, il s'en inspire pour se lancer dans une carrière solo. Davantage inspiré par cette musique venue de la Jamaïque, il sort en 2008 son premier album «Jahmo Jahmo» qui le révèle aux ivoiriens. Ensuite avec le Jahmo Band, il sort un maxi single intitulé " Yékloyehoun" qui signifie "Cultivons l'amour" (en Baoulé). et ensuite "Blessed" son second en 2010.

En cette même année, il est nominé dans la catégorie "Meilleur artiste reggae au "Summum" organisé par le Burida. En 2011, avec son aîné et "idole" d'autrefois Kajeem, il enregistre un album intitulé "Guetho Reporter". L'année suivant, il est nominé au concours "Découvertes Rfi/France 24". Plus que rodé avec plusieurs uvre à son actif, il sort en 2015 un album majeur de 17 titres (son second album) et un dernier single "Kouglizia" (un hommage à Lougah François) sorti en 2016 chez Dream Maker. Cette année, après le Masa et autres scènes dans la sous région, Spyrow a fait sa première véritable tournée internationale en Espagne dans le mois de juillet où il participe à plusieurs festival. Etant le nouveau visage du reggae ivoirien, le live il le maitrise et le pratique depuis plus de 10ans. A cet effet, l'enfant venu de Tchélékro, est prêt aller "Jusqu'au bout" (titre de son dernier album) du monde" pour faire montre de son talent. Artiste reggae, Spyrow est engagé dans la promotion et la défense de la culture et africaine

Par Athanase Konan

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