Université Felix Houphouët Boigny/ Voici les revendications de la Fesci

Les affrontements entre fescistes et forces de l ordre ont repris de nouveau ce lundi 18 juillet 2016. Cette fois la violence s est accrue au sein l Université Félix Houphouët Boigny de Cocody. Les heurts se poursuivent. Des blessés sont enregistrés dans les deux camps. Depuis le début de l année académique 2015- 2016, l université de Cocody est paralysée par une série de grèves estudiantines. Comment a-t-on pu arriver à de telles violences en milieu scolaire ? Selon le bureau national de la Fesci ces grèves traduisent leurs oppositions à plusieurs mesures prises par le ministère de l Enseignement Supérieur : « Cette grève pour dire non Au départ des étudiants de la cité universitaire pour permettre aux athlètes des Jeux de la Francophonie d'être logés. Non à la session unique que la présidence de l'Université de Cocody veut imposer à toutes les UFR afin de faciliter le départ des étudiants de la cité universitaire, laissant ainsi la possibilité aux autorités de loger les athlètes dans les résidences universitaires. Non à la suspension des attributions de bourses et secours financier à destination des étudiants des universités. Non au test pour aller en master 1, que certaines UFR appliquent aux étudiants de la licence 3 de manière injuste. (En espagnol sur 300 étudiants en licence 3 qui avaient passé le test, seul 150 d'entre eux ont retenu pour le master: que devient l'autre moitié ?) Non à la sélection limitée pour le master 2 de recherche dans certaines facultés (ex: à l UFR seg sur plus de 500 étudiants postulants pour le master 2, chaque année l'administration retient seulement entre 20 et 25 étudiants par master. Non à la délivrance de maîtrise dans nos universités, et pourtant depuis la réouverture de l'université nous sommes dans un nouveau système appelé LMD (licence, master, doctorat), par conséquent la maîtrise ne doit plus être délivrée aux étudiants. Non à la transformation de l'amphithéâtre a du district en palais de la culture bis, alors que des facultés manquent d'amphithéâtres ».