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Euro 2016: le staff de la Belgique tait saoule !

LE SCAN SPORT - Depuis l'élimination précoce en quarts de finale de l'Euro contre le pays de Galles (1-3), les polémiques se multiplient autour de la sélection belge.

Les révélations se succèdent. Un peu plus fracassantes les unes que les autres. Entre les choix tactiques du sélectionneur remis en cause, les écarts de conduite des joueurs et les membres du staff ivres, c'est toute la sélection belge qui est aujourd'hui sous le feu des critiques. A l'inverse des Gallois, Français, Italiens ou des nations nordiques, ces affaires prouvent surtout le manque de cohésion d'une sélection à la dérive. Si certains se demandaient encore comment cette génération dorée avait-elle pu passer à côté de son Euro, les dernières informations révélées par les médias belges ne laissent plus de place au doute.

Les membres du staff étaient saouls

Mardi 28 juin. Deux jours après la convaincante victoire contre la Hongrie (4-0), les Belges sont à la fête. Peut-être un peu trop. Les membres du staff ont décidé d'organiser un barbecue pour fêter la qualification en quarts de finale. Selon les informations du journal néerlandophone belge Het Laatste Nieuws, la soirée aurait quelque peu dégénéré. Le staff aurait abusé de l'alcool et plusieurs personnes de l'encadrement étaient ivres. A tel point que certains ont dû être portés jusqu'à leur chambre. Pendant ce temps-là, les joueurs étaient enfermés à l'hôtel

Des joueurs «en prison» dans les chambres

Ce comportement a évidemment fortement déplu aux joueurs. D'autant que pour eux, la discipline était quasi militaire. Aucun écart n'était accepté. Certains joueurs ont même révélé se sentir «en prison». Serge Borlée, le responsable de la sécurité, surveillait de près les joueurs et avait pour mission de rapporter tout écart. Celui-ci n'hésitait pas non plus à fouiller les affaires personnelles des internationaux. A la demande du sélectionneur, Marc Wilmots. Toujours selon le média belge, des joueurs auraient aussi été fortement réprimandés à la fin d'une demi-journée de repos. La raison? Ils avaient un retard de quatre minutes sur l'horaire prévu!

Vendredi 1er juillet. Le coup sifflet final retentit. La Belgique vient d'être éliminée à la surprise générale par les Gallois (1-3). A peine les joueurs ont-ils rejoints les vestiaires, qu'une altercation aurait éclaté entre l'emblématique gardien de but, Thibaut Courtois et son sélectionneur. La relation entre les deux hommes n'a jamais été au beau fixe mais cette fois le portier de Chelsea aurait perdu son calme, reprochant à Wilmots ses choix: «La tactique était complètement mauvaise, à nouveau, nous avons été piégés comme contre l'Italie». Ce à quoi l'ancien joueur de Bordeaux aurait répondu: «Tu n'as pas à me parler comme ça. Viens, on sort». La conversation aurait continué dans une autre pièce. De retour dans le vestiaire, Vincent Kompany, habituel capitaine mais absent des terrains à cause d'une blessure, a pris la parole et demandé à ses coéquipiers de soutenir leur coach devant la presse. Message entendu. En apparence du moins.

Les joueurs envoient des messages aux journalistes

Devant les caméras, aucun Diable Rouge n'a eu le courage de critiquer le sélectionneur. En revanche des textos ont fusé sur les portables de journalistes de la partie flamande du pays, comme le révèle Ruben Van Gucht, reporter à la VRT: «Ils envoient des SMS aux journalistes pour mettre Wilmots en question. Mais à quoi jouent-ils? Ils auraient dû passer à l'action bien plus tôt alors. Certains joueurs ne sont pas irréprochables non plus. Certains sont déçus de passer à côté d'une place de titulaire. Ils décident alors de se mettre à balancer des messages aux journalistes. Par contre, de peur de perdre leur place dans le groupe, ils se taisent en public». Ambiance. Ces joueurs reprochent notamment le traitement de faveur réservé à certaines personnes du groupe, comme Hazard ou Witsel. Ils auraient en effet été au courant des compositions un jour avant les autres.

Toujours sous contrat, Wilmots ne veut pas démissionner malgré les critiques. Un licenciement couterait un million d'euros à la fédération. L'Union belge de football a donc décidé d'étudier le dossier dans une semaine, les membres étant pour l'instant en vacances En attendant, l'hebdomadaire Humo a trouvé une solution: le média a appelé ses lecteurs aux dons pour payer l'indemnité de départ du «Taureau de Dongelberg».

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