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Yopougon St-André Les prostituées de l ex cinéma Dialogue refusent de disparaître

Les pratiquants du plus vieux métier du monde ont vraiment la peau dure. Ils refusent de disparaître des alentours de l ex cinéma Dialogue. Pour certains habitants de la commune de Yopougon, ils semblent avoir décidé de menacer les consignes divines en s enracinant entre la Cathédrale St André entre l ex cinéma et le mur du centre commercial situé à proximité, une mosquée et les églises Evangéliques environnantes. Pourtant nombreux sont les organes de presse qui ont sonné l alarme sur ce point de repère où jeunes filles et leurs clients vivent le sexe, l alcool et l argent à haut tranche.

En effet, les alentours des ruines de l ex- cinéma Dialogue constituent depuis plusieurs années l un des plus célèbres repères de la prostitution situés dans la cité de Yopougon. Pour ce qui nous a été donné de constater, ces espaces gastronomiques très prisés des populations de jour, se transforment en un véritable bordelier dans la nuit. Ainsi tous les soirs, à partir de 19 heures, des jeunes filles continuent d apparaître sous des tenues diverses dévoilant leurs attribues féminins ou presque nus. Elles se livrent à la prostitution derrière une bâche située entre l ex cinéma entre l ex cinéma et le mur du centre commercial bâtis à proximité de la Cathédrale St André. Et ce, sous le regard impuissant et coupable des autorités et des riverains.

prostituees

Approchés afin de connaître les raisons de la durée de vie de ce bordel (plus de 9 ans d existence), les habitants de la Sicogi secteur Prestige et les dirigeants religieux disent les ignorer. Cependant, selon eux, toutes leurs initiatives visant à déguerpir ces filles du monde de ce couloir du sexe n ont connu aucune réussite. « Notre inquiétude pour nos enfants est grande. Car ce lieu est quasiment à la porte de notre quartier et voir ces filles qui viennent de différentes communes du district d Abidjan se balader nu dans les ruelles à partir de 19 heures nous laisse sans voix. Nous voulons que les autorités nous aident à les faire quitter ces lieux ». Nous confiait un riverain de ce quartier qui désire garder l anonymat. Car toujours selon lui : « Tout porte à croire que certaines personnes trouvent du bonheur dans en faisant vivre ce commerce du sexe. Et cela permet à ces prostituées de mieux s organiser et de continuer à soudoyer une franche de notre administration ».

Stephane KOKOA

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