Une charte pour redorer l'image des femmes dans les médias

Le vendredi 17 juin dernier, le bureau de l'Unesco à Abidjan en partenariat avec ONU Femmes et le Réseau des femmes journalistes et professionnelles de la communication en Côte d'Ivoire (Refjpci), a organisé un atelier de réflexion sur l'image de la femme dans les médias. Dénommée "Journée de sensibilisation pour l'amélioration de l'image de la femme dans les média", cette rencontre s'est tenue dans l'amphithéâtre de la Conférence Épiscopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest (CERAO), sis aux 2Plateaux Aghien. Suite aux allocutions de Mme la Ministre la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'Enfant, Mme Euphrasie Kouassi Yao, de Mme Marie Goretti NDuwayo de l'ONU Femme, de Yasmine Magoné du Refjpci, de M. Doumbia du ministère de la Communication et du représentant du Bureau de l'Unesco à Abidjan M. Ydo Yao, deux communication ont été faites lors de cette rencontre. Le Professeur Raoul Blé Germain a ouvert les hostilités à travers un exposé riche sur le thème : Construction, déconstruction, reconstruction de l image de la femme dans les media. Mme Kaba Fofana qui a entretenu l'auditoire sur le thème Média et positionnement de la femme dans la prise de décisions et le processus de paix , est venu renchérir l'exposé du professeur Blé.
A cet effet, les deux conférenciers ont reconnu que l'image de la femme est certes dégradées à travers les médias car utilisée comme un outil marketing pour toucher plus de consommateurs. Et bien que ces dernières représentent plus de la moitié de la population mondiale, elles sont en général minoritaire dans tous les secteurs d'activités nobles. En outre, les exposants ont fait comprendre que certes, le femmes sont misent en minorité. Mais ce sont elles mêmes qui se doivent de redorer leur image. Car l'image de la femme dépend de ce qu'elle même veut qu'on ait d'elle. Comme le dit le Dighton ivoirien, "On t'achète au prix auquel tu t'affiches ", pour parler de nos s urs d'aujourd'hui. Mme Kaba a aussi souligné le manque de solidarité entre les femmes elles-mêmes, source de leur minorité à des postes importants dans la société. Car pour elle, la femme une fois au sommet de la hiérarchie, devient souvent plus misogyne que l'homme.
Elle invite donc les femmes à être plus solidaires afin d'atteindre le combat de la promotion de l équité du genre, de la promotion de la femme comme actrice de paix et du positionnement de la femme dans le processus de prise de décision. A cet effet, la femmes est invitée à avoir une autonomie vis-à vis des hommes et non pas devenir une tigresses, a souligné le professeur Blé. Pour finir, les femmes par la voix de la conférencière Mme Kaba, souhaitent que l État et tous, se penchent à investir dans la promotion des choses revalorisant véritablement la femme. Telle que primer les femmes agrégées, excellant dans leur domaine d'activité, que de le faire la promotion de la femme dans les médias sous-entendant des intentions libidineuses. Suite à ces deux communications une « Charte pour une meilleure représentativité des femmes dans les contenus médiatiques en Côte d Ivoire » a adoptée et signée aussi par des hommes et femmes de médias et autres.
Par Athanase Konan

