Affaire du faux général : Ariel Sheney parle de ceux qui l’ont abandonné

«Je ne regrette jamais les actes que je pose. Pour moi, quand un acte n’est pas bon, j’assume. Si je n’avais pas bien agi, je pense que je serais derrière les barreaux. Si la justice a décidé de me relaxer, je pense que je n’ai pas de problème», affirme sans langue de bois Ariel Sheney. Dans une interview avec Brut Afrique, le chanteur de Coupé-décalé est revenu sur ses moments de galère. Par exemple, le colonel Lôbôfouê a bien cru qu’il allait finir en prison.
«Bien sûr, parce qu’on ne bloque pas quelqu’un comme ça, du jour au lendemain. Je me suis dit : là c’est chaud, c'est vraiment sérieux. Il ne faut même pas faire de projets. Il faut attendre. C’est pourquoi mes fans me lançaient des pierres. Moi, j’acceptais tout», explique-t-il, avant d’admettre néanmoins avoir écrit beaucoup de chansons entre-temps.
Quant au soutien de ses fans, il reconnaît que la plupart d'entre eux ont manifesté leur soutien. «Ils ont beaucoup prié pour moi. Ils m’ont aidé ainsi que d’autres proches aussi. Franchement, je remercie tout le monde. Il y en a qui m’ont porté l’œil, il y en a qui se sont moqués. Mais tout ça m’a rendu plus fort», déclare le chanteur, en ajoutant qu’il n’est pas rancunier. «C’est difficile pour moi de l’être.»
La relaxe après 3 ans de galère a été pour Ariel Sheney un véritable soulagement. «Je pouvais maintenant commencer mes projets personnels, soulager d’autres personnes qui comptaient sur moi. Parce que j’ai souffert avec d’autres personnes, ma famille, les artistes que je coachais. Il y en a qui n’ont pas pu rester. Je suis content que ce soit fini.»
François Yéo

