Showbiz : Debordo donne les vraies raisons de sa bagarre avec Safarel Obiang

C’est son message virulent à Safarel qui a pourtant mis le feu aux poudres. Cela, suite à une vidéo dans laquelle Safarel s’affiche en compagnie du rappeur Himra. «Le petit (Safarel Obiang : ndlr) a mal perçu mon message. Vous savez, moi Debordo, j’ai trois langages : le langage qui est percutant, le langage passible et le langage édifiant.

A l’aide de tout ça, je véhicule des messages», déclare l’auteur de Djénéba Djaba dans l’émission Willy à Midi, jeudi 27 mars sur Life TV. Selon lui, sa démarche est pour la relance du Coupé-décalé. «C’est pour une lutte commune qui va permettre à chacun de profiter. Je me bats pour le Coupé-décalé, pas contre une personne», précise-t-il.

«Actuellement, on est en point mort. Alors, comment booster les gars ? Je vais aller chercher, provoquer ceux qui sont en place, notamment le Rap ivoire. Il y a deux grosses têtes en ce moment. Je leur lance un défi de façon indirecte.

L’affaire a pris toute la toile, tout le monde est animé. Debordo veut se positionner, mais avec ses gars… Et là, tu vois Safarel chez les gens du Rap ivoire. Ce n’est pas un lâche qui est là ? Je n’ai pas aimé», fait-il savoir, avant de poursuivre. «Il m’a fait comprendre que c’est son petit. Mais à l’heure actuelle, le “mangement” (le Coupé-décalé : ndlr) est en train de baisser. Ils sont en train de prendre pour nous.

Champion, tu ne peux pas aller là-bas. Donc, on doit jouer le même rôle et tu vas voir ce que ça va donner. Je veux te faire comprendre que personne ne doit dormir. On doit revenir. Si tu t’appelles Safarel, c’est grâce au Coupé-décalé. Pareil pour moi si je m’appelle aujourd'hui Debordo, si on a connu Légende, c'est grâce au Coupé-décalé. (...) J’ai dit à Safiatou, arrête de marcher avec Samira (surnom qu’il attribue à Himra : ndlr). C’est au nom du “dabali” (business : ndlr). Parce que si tu te mets de ce côté-là, c’est comme si tu as scellé leur victoire. Safiatou l’a mal pris.»

A l’en croire, cette initiative n’avait pas pour but de créer une bagarre. «Quand je lance des grossièretés, c’est plus pour alerter. Dans son élan et pour prouver qu’il est dangereux, c’est dans ça que Safiatou a compris qu’il est tombé sur le “gigaté” (le plus fort : ndlr). Je ne voulais pas en arriver là, mais je crois que le petit a compris. Il a compris le message non seulement physiquement mais aussi autrement.»

François Yéo