Guéguerre CI/Cameroun : Mani Bella était bien au stade d’Ebimpé ; qu’on s’attende à ses ‘’attachements’’ bientôt…

L’ego des ivoiriens a pris un coup terrible ce 12 septembre 2023 à Ebimpé lors du match amical entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Et il (notre ego) prendra davantage de coups parce que la guéguerre Côte d’ivoire/Cameroun sera relancée. Qu’on ne s’y trompe pas, les piques vont fuser bientôt.

La chanteuse camerounaise Mani Bella est actuellement à Abidjan dans le cadre de la collaboration artistique avec Apoutchou National. Voulant lui montrer la splendeur de notre stade olympique (après le pont à hauban), l’influenceur a invité son hôte à Ebimpé. La suite, vous la connaissez :

‘’…je suis allé avec ma sœur Mani Bella, elle-même m’a dit Apoutchou je suis fatiguée, je vais me reposer, je dis non, Mani Bella viens, je vais te montrer ce qu’on appelle stade. Parce qu’au Cameroun, vous n’avez pas de stade là-bas. Elle est à côté de moi ici (elle rit aux éclats)…pour que le Cameroun va se qualifier, tu pourras dire à tes frères camerounais que le stade de Côte d’Ivoire-là, c’est le haut niveau mais c’est catastrophique…’’.

Un véritable camouflet pour la Côte d’Ivoire et c’est peu de le dire. Et Mani Bella, la pala pala woman, elle est peut-être très discrète mais elle a bien enregistré tous les témoignages et ses ‘’attachements’’ n’en seront plus que tonitruants une fois qu’elle sera au Cameroun.

Le fait qu’elle n’ait pu avoir accès au stade ajoute bien de l’eau à son moulin, elle qui est le porte-étendard de nos piques ivoiro-camerounais. Dans une petite publication, elle annonce la paix…pour le moment : ‘’ Mama na paix ! Pour le moment… Excellente journée famille’’.

C’est l’occasion de dénoncer l’amateurisme qui préside de toutes les lignes de la conception de cet ouvrage qui porte pourtant le nom du premier citoyen du pays. Une pelouse qui a été refaite à 20 milliards est encore plus qu’un champ de patates. Et comme la culture de la démission n’a pas encore visité nos consciences, on subira peut-être encore ! Pauvres ivoiriens !

Diaman Emmanuel