Aïcha Koné chante la députée ivoirienne Traoré Mariam et se justifie (audio)
Dans la foulée de la chanson que l’artiste Aïcha Koné a dédié au peuple du Niger pour les raisons connues de tous, elle a enchaîné avec une autre production, intra muros, cette fois à l’endroit de la députée de Tengrela, Traoré Mariam. A ceux qui auraient vu du paradoxe (ses sorties ont souvent fait l’objet de vives attaques par certains supporteurs du régime d’Abidjan) dans son acte, Aïcha Koné l'a expliqué dans une communication reprise sur la toile par des pages people. Elle aurait agi pour, selon elle, l’humanisme de l’honorable Mariam Traoré :
‘’ Pourquoi j'ai chanté le député Mariam Traoré ? Elle est mon alliée. Elle m'a marquée par son humanisme. J'ai tenu à rendre hommage à l'Honorable Traoré Mariam à travers une chanson pour lui témoigner toute ma gratitude. Les gens ont tendance à confondre appartenances politiques et relations humaines.
Il y a une alliance entre les Traoré, Ouattara et Koné. Traoré Mariam est donc mon alliée. Elle a posé des actes qui m'ont personnellement touchée. Pour avoir proféré des injures à l'Honorable Traoré Mariam, Kouyaté, une griotte était à deux pas d'être déférée à la Maca. Par personne interposée, j'ai sollicité la clémence de la députée. Bien que ce ne soit pas une dame que je fréquente ou que je connais personnellement…’’.
Bien entendu, son intervention a eu le mérite d’attendrir la députée qui a été magnanime en laissant tomber l’affaire, au nom justement de leur alliance. Ce ne fut pas l’unique occasion qui séduisit la Diva. Et Aïcha Koné de continuer d’évoquer un autre aspect de la bonté de l’honorable Traoré Mariam. Il s’agit cette fois de son implication dans un concert d’artistes étrangers : ‘’…J'ai également chanté l'Honorable pour son implication dans la réussite du concert à Abidjan du couple d'artistes maliens Palmer et Biguini. J'apprécie beaucoup l'humanisme de la députée’’.
Comme quoi, il peut y avoir des divergences d’opinions entre des personnes mais cela n’empêche pas, quand il le faut, la reconnaissance de certaines réalités et le cas de notre Diva le traduisent bien.
Diaman Emmanuel
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