Affaire Bassa contre la société Moov : La Plate-forme de lutte contre la Cyber-criminalité donne des explications
La soustraction du bien d autrui est punissable selon la loi. Lorsqu elle s invite dans le domaine informatique, elle s inscrit dans les infractions cybercriminelles. Elle s avère préjudiciable autant pour la victime que pour l auteur de cet acte.
En effet, ce dernier s expose à une peine allant de 6 à 20 ans d'emprisonnement, selon la loi sur la cybercriminalité.Suite à ce constat imparable, la société dépose une plainte à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité.
BAP encore en service a été interpellé par le service juridique de ladite entreprise et mis à la disposition de la PLCC. Lors de son interrogatoire, il reconnaît être le détenteur d un des logins cités. Il s'en est servi pour faire des transferts de datas frauduleux pour ses téléchargements personnels. Il en faisait également bénéficier ses amis. Concernant le profil facebook TJ, vendeur des cartes SIM sur facebook et du numéro utilisé pour cette besogne, il affirme ne rien savoir. Il explique par la suite que DSJ est celui qui lui a montré la faille et comment l exploiter. Il a souligné qu il ignorait le caractère illégal de cette technique.
DSJ, deuxième suspect dans l'affaire, a démissionné depuis le mois d Avril 2019 et fait l'objet d'une recherche. En définitive, le dénommé BAP a été mis à la disposition du Parquet où il pourrait être inculpé pour "vol et vente de données informatiques sur internet".
KOKOA Stephane avec Sercom PLCC

