Accéder au contenu principal

Affaire "PAINTRE" : Un écrivain se prononce

La chroniqueuse Alisar Zena intervenant dans l'émission télévisée C'Midi sur la 1ère chaîne de la RTI, est agonie de cruelles moqueries, remarques, de plaisanteries cruelles, voire d'anathèmes depuis quelques jours. En cause, sa graphie erronée du mot "peintre", mot auquel elle a trouvé un imaginaire A là où il convenait de placer un E. La mésaventure de la chroniqueuse (qui a donné PAINTRE, au lieu de PEINTRE) pose deux problèmes : celui de la qualité de notre système de formation (en particulier les questions de la formation à l'apprentissage du français, écrit comme oral), et celui, inhérent à la complexité du français, dont l'orthographe est truffée de véritables pièges, il faut le reconnaître.

Sa mémoire a tout simplement transféré le A de la graphie anglaise à la graphie française du mot en substituant à notre E, un A.

C'est toutes ces difficultés qui justifient le pardon qu'il faut immédiatement accorder à Alisar Zeinar, car, comme le disaient les Latins, "errare humane est'' (l' erreur est humaine). D'ailleurs, les Français eux-mêmes, devant le caractère abscons de l'orthographe de leur langue, envisagent régulièrement des réformes visant à sa simplification. Souvenons-nous, pour terminer, que Napoléon lui-même, tout empereur des Français, n'a pas manqué de commettre une bonne quarantaine de fautes à une dictée confectionnée à l'époque par l'écrivain Prosper Mérimée. Alors...

Philippe Demanois, Écrivain, Spécialiste en Linguistique)

30ANS DE CARRIERE D'ADRIENNE KOUTOUAN

Tickets disponibles dans les points de vente habituels

Pin It
54 vues
MissCI2025