Fitini : « A 14 ans, je rapportais des vivres à la maison grâce à mes gains »

Le zouglouphile Fitini a retracé son parcours lors d une émission dans laquelle il était invité. Trés jeune, le vétéran du Zouglou qui a longtemps bercé les mélomanes ivoiriens, s est découvert un amour pour la musique, non sans tâtonner çà et là.

Cette passion, pourtant difficile à suivre au début à cause de la réticence des siens est pourtant ce qui lui a permis, très tôt, de participer aux charges familiales :

En classe de CE1, alors que j étais âgé d à peu près 8 ans, j ai arrêté les cours. J ai dit vouloir faire de la mécanique, puis après c était la menuiserie, Ensuite je me suis fait acheter, par mon grand-père un tam-tam, qui insistait pour que je lui dise ce que je voulais faire réellement de ma vie.

J aimais les chansons de Gadji Celi, feu Lougah Francois, je les chantais en « ambiance facile » (précurseur du Zouglou) quand j avais 14 ans.

Mon beau père m exhortait à trouver un emploi car pour lui, faire de la musique n était pas un métier. Mais, c est grâce à cela que je ramenais des provisions à la maison. J étais le seul enfant à la maison qui le faisait. Avec mon groupe, quand on finissait de se partager l argent de nos différentes prestations, je prenais ma part pour acheter des vivres pour la maison ,