Après l’affaire de la chantre Simiane, l’évêque Sydney Yauboueth fait d’étonnantes révélations

«Ceci est mon histoire, un témoignage pour aider plusieurs personnes dans le ministère», écrit d’emblée le prédicateur Sydney Yauboueth, bien connu au sein des églises de réveil spirituel. En dénonçant, selon lui, “l’hypocrisie et la mafia dans l’église”, il livre vendredi 21 mars 2025, une histoire personnelle, vécue il y a environ 25 ans.
C’était à la suite d’une invitation pour quelques jours de convention, qui s’est finalement prolongée en un séjour de six mois dans un pays qu’il se garde de citer. Conquis par son message et la puissance de ses dons spirituels, son hôte, un bishop s’est alors chargé d’être la personne ressource par qui doivent passer les invitations venant de tierces personnes. Pour cause, il est celui qui l’a invité et fait connaître dans le pays. «Les orateurs voulaient me voir, ils avaient besoin de mon numéro afin de m'inviter à leur convention et séminaires. Mais mon fameux meilleur ami avait tout bouclé, balisé. J’étais son nouvel ami, son jouet personnel. Pas touche !», révèle-t-il.
A son retour en Côte d'Ivoire, l’un des orateurs qui avait réussi à avoir son contact l’appelle directement et l’invite à son séminaire. Mais surprise ! «Je débarque à l'aéroport, on me bloque. Non, vous ne pouvez pas passer. Des instructions ont été données, vous ne pouvez venir ici que par le bishop untel. Je dis : wahou !», raconte-t-il. «Celui qui m’a invité active son réseau de la présidence. Le protocole vient avec des voitures noires, on me prend avec mes bagages et me voilà dans un hôtel 5 étoiles avec gardes du corps…»
Avant la fin de ce séminaire, il dit avoir vécu un fait inimaginable. Les deux autorités religieuses qui l’avaient invité (et qui étaient supposées être en froid) se seraient liguées pour exiger son retour immédiat en Côte d'Ivoire. «(...) Ils décident d'écrire ensemble à l'immigration pour qu'on me fasse sortir du pays dans les 72 heures. Je dis bien, les deux ennemis d'hier sont devenus frères pour me faire quitter le pays», poursuit-il, avant d’ajouter n'avoir eu la baraka que grâce à des autorités administratives haut placées : «Ils (ses deux hôtes : ndlr) ne pouvaient plus me chasser du pays, ils ont inventé une affaire de l'évangéliste Sydney Yauboueth est en prison, car il a escroqué une fille du Président de la République», rappelle-t-il.
«L’affaire a pris le pays au point où ma femme (qui l’avait rejoint entre-temps durant son séjour ; ndlr) me dit : “heureusement que je suis ici avec toi, sinon franchement j'allais croire.” Affaire de Dieu, c’est comme ça ?», dit-il, en expliquant avoir “plusieurs fois faillit abandonner l’œuvre de Dieu” en raison des cabales. Sydney Yauboueth promet d'autres révélations. De là, à faire un lien avec le refoulement de la chantre Simiane à l’aéroport international d’Abidjan, il n’y a qu’un pas.
François Yéo
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