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Rebondissement/Affaire demi ACD de Siro : Une plainte va être déposée contre le chanteur

Me Saint-Cyr Bouabré a décidé de porter la réplique aux accusations du chanteur de Zouglou, Sylvain Aba alias Siro. Le jeudi 6 mars 2025, au cours d’une conférence de presse organisée par Bruno Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, l’artiste affirmait qu’il avait acquis une parcelle à Cocody-M’badon.

Mais il se dit surpris de constater qu’elle avait été partagée en deux. Et qu’il s’était retrouvé avec un “demi” ACD (Arrêté de construction définitive). En cause, le propriétaire et le nouvel acquéreur, Me Saint-Cyr Bouabré, qu’il accuse de complicité. Me Bouabré a voulu clarifier les choses. En partant de la genèse de cette affaire pour laquelle il déclare avoir déboursé la somme de 15 millions de francs CFA en échange d’une parcelle de 250 m² sur le lot en question.

Selon lui, les formalités ont été effectuées par ses soins. Les vérifications dans le guide du collectif des propriétaires terriens et du ministère de la Construction, l’obtention du procès-verbal de compulsoire, vérifications au cadastre des impôts de la Rivera Palmeraie, etc. «(...) En vue de m’assurer qu’il n’existe pas un titre foncier (TF) sur le lot querellé», explique Me Bouabré. Il obtient un Arrêté de concession définitive, suite à sa demande adressée au Guichet unique du foncier en novembre 2022.

«Fort de ce titre de propriété définitive acquis désormais, le 12 juillet 2023, j’ai intenté une action en déguerpissement et démolition», ajoute-t-il pour expliquer les circonstances de son action. Le Tribunal de première instance du Plateau qui s’occupe de l’affaire ordonne le déguerpissement du chanteur de la parcelle litigieuse. Il est condamné également à payer un million à titre de dommages et intérêts. «Ce jugement contradictoire, régulièrement signifié à la partie adverse, demeure exécutoire jusqu’à ce jour (...)», poursuit Me Bouabré.

A l'en croire, tous les recours formulés par Siro sont revenus infructueux “pour forclusion”. Le chanteur a cependant saisi le Conseil d’État pour excès de pouvoir, afin d’annuler l’ACD en cause. Si l'affaire est encore entre les mains de la justice, Me Bouabré s'étonne que Siro se répande dans les médias pour lui lancer des “diatribes et des invectives”.

«Paradoxe pour paradoxe, il négocie la nuit pour une meilleure résolution de l’affaire auprès des hauts responsables du ministère, et le jour, en usant de sa position d’artiste chanteur, et de la crise qui sévit dans le foncier avec l’affaire Komé Bakary, menace, insulte, vilipende et jette le discrédit sur des hommes intègres», déclare Me Bouabré qui salue l’impartialité des magistrats. «En tout état de cause, je me réserve le droit de saisir les juridictions compétentes, pour les faits de dénonciation calomnieuse, atteinte à l’honneur, à la dignité et à la probité.»

François Yéo

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