Karim Ouattara réagit aux accusations de blanchiment : "Si je prends la personne et que c'est un jeune ivoirien..."

Invité sur le plateau de Life du Week-end sur LIFE TV ce vendredi, le mécène et promoteur culturel Karim Ouattara est revenu sur les accusations de blanchiment d'argent dont il a été la cible il y a quelques mois. Avec une sérénité affichée, il a tenu à clarifier sa position et à répondre aux allégations portées contre lui.
Face à l'animatrice, Karim Ouattara a expliqué avoir d'abord minimisé ces accusations : "Au début, je l’ai pris pour une petite boutade. J’en ai rigolé d’ailleurs." Selon lui, l’accusateur l’aurait lié à un prétendu réseau de blanchiment de capitaux impliquant le commandant supérieur de la gendarmerie. Une assertion qu’il réfute catégoriquement : "D’ailleurs, le commandant, je n’ai pas son numéro et il n’a pas le mien non plus. Je ne me suis jamais assis avec lui, ne serait-ce qu’une seconde de ma vie."
Le mécène a également évoqué le festival Abidjan Laguna Show, qui aurait été cité comme preuve de ses prétendues activités illicites. Il assure pourtant que tout a été fait dans la transparence : "Mes contrats sont là. On ne peut pas venir annoncer sur un plateau 350 000 euros et les flics vont te laisser comme ça sans te suivre. Ils n’avaient même pas besoin de me demander quoi que ce soit, puisqu’ils voyaient déjà la traçabilité."
Malgré la gravité des accusations, Karim Ouattara affirme avoir porté plainte, tout en laissant la justice suivre son cours : "La justice a sa méthode et son temps. Je ne suis pas pressé."
Cependant, loin d’une volonté de représailles, il adopte une posture conciliante : "Si je prends la personne et que je me rends compte que c’est un jeune Ivoirien, la seule chose que je vais lui demander, c’est si je lui ai fait quelque chose auparavant. Je vais lui demander pardon. Mais je ne vais pas l’emmener en prison. Ça n’en vaut pas la peine."
Kablan Carmel
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