Droit d'auteur Tam Sir- Team PAIYA : Voici comment les choses doivent se faire selon Totorino

La récente controverse autour des droits d’auteur entre l’artiste Tam Sir et la Team PAIYA continue d’alimenter les débats dans l’industrie musicale. Face aux nombreuses réactions, le célèbre producteur et compositeur David Tayorault a pris la parole pour apporter son éclairage sur cette affaire.
Selon lui, il est essentiel de vérifier la véracité des informations avant de tirer des conclusions hâtives. « Dans ce genre de cas, il s’agit souvent d’une simple publication avec des répartitions. Moi, je prends cela avec des pincettes », a-t-il déclaré.
David Tayorault rappelle que l’accès aux informations de la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique) est strictement réservé aux membres et aux ayants droit des œuvres concernées. De plus, il insiste sur le rôle central de l’éditeur dans la gestion et la récupération des droits.
Il souligne également que Tam Sir reste le seul à pouvoir déterminer qui a contribué à sa chanson, puisque l’œuvre lui appartient dès l’origine. « En fonction de l’apport de chacun, il a procédé à la répartition des pourcentages », explique-t-il. Il ajoute que la collaboration avec des artistes extérieurs implique une répartition des droits proportionnelle à leur implication dans le projet.
Pour Tayorault, les artistes doivent aborder ces questions avec professionnalisme et non sous le coup de l’émotion. Il invite à relativiser cette affaire en soulignant que d’autres groupes rencontrent des situations similaires, voire plus complexes en matière de répartition des droits.
« Si je prends plusieurs personnes sur une œuvre, je sais précisément ce que chacun a apporté. Je propose des pourcentages en conséquence. Si un artiste estime que ce n’est pas suffisant, cela se négocie. Ce sont des choses courantes dans l’industrie musicale », affirme-t-il.
Il regrette également que certains artistes expriment leur mécontentement après avoir signé un accord. « Quand on te propose 1,5 %, c’est en fonction de ta contribution. Si tu n’es pas d’accord, tu discutes avec ton manager et tu signes en toute connaissance de cause », conclut-il.
Kablan Carmel
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