Les torpilleurs : Gadji Céli a-t-il invectivé Ismaël Isaac ? L'artiste dit toute la vérité

Lors de son passage dans l’émission People'Emik, Gadji Céli est revenu sur une rumeur qui a failli ternir sa relation avec son confrère Ismaël Isaac. Le malentendu trouve son origine dans l’interprétation erronée de sa chanson « Les Torpilleurs », sortie en 1993.
"Ma chanson ne s’adressait pas à Ismaël Isaac"
Selon Gadji Céli, cette chanson, tirée de l’album King Solo, raconte une histoire personnelle. Elle n’a jamais été une attaque envers Ismaël Isaac. "Les valeurs que j’ai toujours respectées et défendues ne me permettent pas d’insulter un confrère artiste", a-t-il affirmé.
Dans Les Torpilleurs, Gadji Céli évoque les défis qu’il a rencontrés dans sa jeunesse, notamment lorsque des hommes aisés de son quartier tentaient de séduire sa petite amie. "Ils ont blagué Behi là jusqu’à fatiguer", chante-t-il, soulignant qu’il était lui-même la victime des « torpilleurs ».
Il a également précisé que cette chanson a été composée bien avant qu’Ismaël Isaac ne débute sa carrière musicale. "Il n’était même pas encore artiste à cette époque", a-t-il ajouté pour mettre fin aux spéculations.
Malgré les rumeurs, Gadji Céli a tenu à rappeler la solidité de sa relation avec Ismaël Isaac. Ce dernier l’a d’ailleurs soutenu dans sa candidature à la présidence du Conseil d’administration du Burida. "Il a mobilisé les artistes de Yopougon pour voter en ma faveur", a-t-il expliqué, saluant l’engagement de son confrère.
Plus récemment, Gadji Céli a cherché à renforcer ces liens en lui rendant visite. "Il est voisin à un parent du village. En rendant visite à mon frère, j’en ai profité pour passer chez Ismaël Isaac, mais il était absent. Nous avons tout de même échangé au téléphone, et la fraternité était au rendez-vous."
Une clarification essentielle
Avec ces déclarations, Gadji Céli met fin aux rumeurs d’une prétendue discorde entre lui et Ismaël Isaac. En rétablissant la vérité, il rappelle les valeurs de respect et de solidarité qui doivent prévaloir dans le milieu artistique.
Pour Gadji Céli, la musique reste un vecteur de paix et d’union, et cette incompréhension n’aura finalement été qu’un malheureux quiproquo.
Kablan Carmel
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