Accident d’Abomé Léléfant : Une mise en scène dangereuse ?

L’information a surpris tout le monde en milieu de journée ce jeudi 26 décembre 2024. Et les images de la voiture cabossée, renversée en pleines broussailles, ont fait le tour. Abomé Léléfant aurait été victime d’un accident de la circulation.

Selon le manager de l’artiste joint au téléphone par Abidjanshow.com peu après la publication des images, Abomé Léléfant rentrait de répétition, en prélude à son concert live du vendredi 27 décembre, lorsqu’il a eu un accident de la circulation. «C’était autour de 2h du matin», dit-il, en assurant que tout va bien après des analyses radiologiques.

Dans une vidéo, l’artiste affirme lui-même pouvoir honorer le rendez-vous avec les fans “quel que soit ce qui va se passer”. Mais il y a tout de même quelques zones d’ombre. Notamment sur le nombre d’occupants du véhicule et s’ils sont tous sains et saufs comme Abomé, après l’accident. Le manager affirme ne pas disposer de plus de détails. «Je n’étais pas avec lui quand ça s’est passé», dit-il. Le lieu précis des faits, les circonstances de l’accident et la présence du véhicule dans les broussailles, alors que l’on est supposé être en pleine ville, sont tout aussi flous…

Malgré la sympathie envers le chanteur en cette période, les questions affluent. Il y a quelques jours, Abomé Léléfant a subi la colère des internautes dans l’affaire de la chanson “Viviane”, sur fond de rivalité artistique entre Ivoiriens et Camerounais. Ce dernier avait affiché publiquement son soutien à Maahlox, en partageant la vidéo d’un remix fait par des chanteurs du “Continent” et dont il était le chef de fil.

Le public ivoirien reprochait à Abomé son manque de patriotisme. L’affaire avait tourné aux empoignades verbales. Sous l’effet de la colère, des mélomanes n’ont pas hésité à dire tout le mal qu’ils pensaient de lui, tout en lui souhaitant un fiasco lors de ce concert. Abomé aurait-il senti venir le “poteau” en trouvant le moyen trash de s’attirer la sympathie du public ? La question reste posée.

François Yéo