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Burida / Droits d’auteur : Grosse altercation entre Kley Saley et Fadal Dey

Mercredi soir, une vive altercation a éclaté entre Kley Saley et Fadal Dey, suite au mécontentement exprimé par le premier concernant le montant de 87 000 francs CFA qu’il a reçu du BURIDA (Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur). Selon Kley Saley, cette somme est dérisoire et incompréhensible. Toutefois, il s'agit d’un forfait accordé par le BURIDA à certains sociétaires considérés comme des cas sociaux, et non de droits d’auteur à proprement parler.

« Fadal Dey me dit que je ne suis pas en activité. Moi, Kley Saley ? Ensuite, il affirme que je n’ai pas déclaré mes dates de spectacles. Est-ce parce que je n’ai pas déclaré mes prestations que je dois recevoir 87 000 francs ? Sur quelle base ? Je connais des artistes qui ne sont pas en activité et qui ont reçu plus de 200 000 francs. Ce n’est pas sérieux. On ne peut pas me voler jusqu’à ce point, et on me classe parmi les cas sociaux », s’est indigné Kley Saley en portant l’affaire sur une plateforme publique regroupant artistes et acteurs du showbiz ivoirien.

Pour sa part, Fadal Dey a tenu à clarifier la situation, expliquant que le problème provenait de Kley Saley lui-même, qui n’a pas déclaré ses activités au BURIDA. Selon lui, l'institution a mis en place une répartition sociale en fin d'année pour soutenir les artistes sans production ou considérés comme inactifs. « Est-ce un crime ? », s’interroge Fadal Dey.

La discussion, qui était à l'origine privée, a rapidement dégénéré en une dispute publique lorsque Kley Saley a décidé de l’exposer sur les réseaux sociaux. Les échanges ont pris une tournure virulente, ponctués de propos acerbes et de noms d’oiseaux.

Fadal Dey a également ajouté : « Tu m’as dit que tu as fait des spectacles. Je t’ai demandé de me donner les lieux et les dates, mais tu n’as pas été capable de le faire. Tu m’as aussi confirmé que tes spectacles n’ont pas été déclarés au BURIDA. Donc, comment veux-tu recevoir des droits d’auteur dans ces conditions ? »

Une affaire qui illustre une fois de plus la complexité des relations entre le BURIDA et ses sociétaires, sur fond de déclaration des activités et de gestion des droits d’auteur.

Par François Yéo

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