Blogueurs et influenceurs: Souriez, vous êtes surveillés!

L'épée de Damoclès de la loi maintes fois affirmée par les autorités est plus que jamais hautement visible sur la tête des blogueurs et influenceurs ivoiriens.

Hier 12 novembre 2024, Apoutchou National a été interpellé par la PLCC après qu'il eut exposé des liasses de billets de banque dans une vidéo.

Si on peut regretter pour l'arrestation du Guide (qui n'a vraiment pas de telles habitudes), on n'en dira pas de même pour certains de ses homologues qui vivent dans le défi permanent des lois sur les réseaux sociaux.

Comme le disent les latins, dura lex, sed lex (la loi est dure mais c'est la loi). Tout les blogueurs et influenceurs sont désormais interpellés: nul n'est au-dessus de la loi. Et depuis lors, les démêlés de certains d'entre eux auraient dû permettre d'assagir le reste du peloton.

Nous citons pêle-mêle les cas Rose la framponneuse, Lolo Beauté, Observateur, Patcko Yao, plus récemment Bicongo et maintenant Apoutchou National.

Un influenceur devrait être comme ailleurs un modèle d'inspiration à la jeunesse, une source de motivation susceptible de projeter positivement ces millions de jeunes ivoiriens dans la bataille pour l'insertion dans le tissu social.

Les dérapages verbaux impudiques et autres clashs intempestifs semblaient faire croire qu'ils étaient au-dessus de la loi. Mal(heureusement) ce n'était que du "boucan". Et plus que jamais, les avertissements du procureur Koné Braman Oumar devraient, à chaque prise de parole ou pour chaque geste posé, résonner dans la tête de chaque influenceur. D'autant que la campagne gouvernementale "En ligne tous responsables" bat son plein.

Diaman Emmanuel