La Chronique : Balthasar nous a eus !

Jusque-là, tout était bien. On était tous concentrés. Happés par la déferlante Djénéba Djaba de Debordo Leekunfa, sortie dans la soirée du 26 octobre 2024. Des millions de vues en quelques heures ! Du jamais-vu dans l’histoire de la musique ivoirienne à l'heure du numérique.
L’impressionnante solidarité donnait presque la chair de poule, au point d’être mentionnée par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, lors de la traditionnelle conférence de presse post-conseil des ministres. C’était presque devenu une affaire d’État. Ça faisait chaud au cœur. Quand soudain…
L’avalanche de vidéos à caractère sexuel nous tomba dessus. En provenance, celles-là, de la Guinée Équatoriale. Elles impliquent ce haut cadre, un fils à papa, Baltasar Engonga. Oublié l’affront de leur Nzalang Nacional pendant la CAN 2023 ici.
Et comme tout ce qui se passe entre quatre murs suscite toujours la curiosité, depuis on ne parle que de ses vidéos compromettantes. Pas seulement chez nous, en Côte d'Ivoire. L’affaire est devenue virale et tout le monde se les passe désormais grâce à internet. Dans les commentaires, des femmes quelque peu émoustillées se surprennent même à louer les prouesses du célèbre Baltasar, héros malgré lui et l’homme par qui le scandale est arrivé.
C’est que l’homme n’a pas fait dans la dentelle. On parle de plus de 400 vidéos ! Avec autant de femmes qu’il aurait culbutées sans état d’âme dans ses bureaux, tout en se payant le luxe de se filmer. Il semble d’ailleurs que ce n’est pas le seul endroit où il s’en donnait à cœur joie : plage, toilettes, lieux professionnels, etc. En gros, il s’envoyait en l’air là où l’envie le prenait.
Sans juger de l’état psychologique du roi Baltasar, on peut tout de même se demander quel esprit peut pousser un homme normal à un tel appétit sexuel ? Si personne ne sait exactement depuis quelle année ont commencé ces enregistrements, le nombre de ses proies est assez stupéfiant. Femmes mariées, célibataires, enceintes, en couple, etc. Il tirait dans le tas, sans distinction. Comment parvenait-il à les convaincre ? Jusqu'où serait-il allé, s’il n’y avait pas eu ce scandale financier qui a permis son arrestation et la découverte de ses pratiques prédatrices ? Voleur de femmes.
Et voleur de sous ? Baltasar Picsou. Ça fait beaucoup. Apparemment, certaines de ces femmes ne manquaient de rien, du moins si l’on s’en tient au rang social de leurs familles, conjoints ou époux. Au-delà, il y a tant de questions qui renvoient à nos propres consciences, nos vices, nos turpitudes, tout en mettant sur la table la problématique des relations homme-femme. A qui se fier de nos jours ? Prions.
Cela dit, ce n’est pas pour flanquer la trouille. Il paraît que Baltasar était en Côte d'Ivoire pendant la CAN. L’homme a séjourné à Abidjan, puis à San Pedro. Et d’après certaines sources, il n’est pas retourné bredouille. Des filles seraient tombées dans ses filets.
Bref. En attendant, n’oublions pas notre combat national. Nos premières amours. Debordo et Djénéba la vendeuse de “djaba” (oignons) nous appellent. Il y a aussi Josey, Suspect 95 et tous ces artistes ivoiriens qui viennent de sortir de nouveaux clips vidéos disponibles sur les plateformes de streaming. Allons regarder et leur donner de la force. C’est ce qu’il y a de mieux. La Côte d'Ivoire d’abord. Bonne semaine !
François Yéo
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