Africa Jamming Festival : Ce qui est prévu cette année à Yopougon

«Nous voulons que le grand public reconnaisse et comprenne l’importance des instrumentistes en Côte d'Ivoire», affirme Xavier Xavson, Commissaire général d’Africa Jamming Festival et président de la Mutuelle des instrumentistes de Côte d’Ivoire (Muci).
C’était à la faveur du lancement de la huitième édition du festival prévue à l’Allocodrôme de Yopougon-Niangon, du 29 octobre au 1er novembre 2024. Cet événement culturel annuel met en lumière les instrumentistes et groupes d’orchestres ivoiriens sur une scène dédiée, tout en créant un lien intergénérationnel. D’où la thématique du “métissage”, fil conducteur cette année.
«Aujourd’hui, tout le monde félicite Roseline Layo pour ses chansons. Mais on oublie qu’il y a un pianiste, un guitariste et un saxophoniste qui ont prêté leurs talents au succès de cette jeune dame. Il est temps qu’ils sortent de l’anonymat et c’est tout le sens de Africa Jamming Festival», déclare le musicien et arrangeur David Tayorault, parrain artistique du festival. Avant d’inviter le public à venir se faire une idée de la performance des musiciens qui seront en attraction.
Le festival démarre le 29 octobre dès 9h par une master-class pratique avec les étudiants de l’Insaac (Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle) à Cocody, au sein de l’établissement. Trois séances vont être animées successivement par Laurent Noah (piano), Éliézer Adjé (basse) et Vivien Koffi (batterie). Les journées des 30 et 31 octobre consacrent les Activités Jamming, une opération de salubrité dans la commune hôte, Yopougon, en vue de nettoyer les quartiers.
Puis, le 1er novembre, c’est le point d’orgue avec le Concert Jamming, à partir de 14h. Il s’agit du volet festif qui prévoit une série de prestations avec 17 groupes de musiciens. Le ton sera donné par des instrumentistes solo, suivis de duos d’artistes. Et en clôture, la Band Session avec un plateau de groupes d’artistes ou des orchestres. L’invitée spéciale cette année est une jeune percussionniste française, Mélissa Hié.
Mis en apesanteur après huit ans, l’événement se place désormais comme la première plateforme d’expression des musiciens en Afrique de l’Ouest. Et les organisateurs (Musicos Group et la Muci) ont encore la tête qui fourmille d’idées. «Cela fait 8 ans que nous avons choisi la commune de Yopougon comme base, mais bientôt nous entamerons la tournée Africa Jamming Festival à l’intérieur du pays et dans la Cedeao pour aller à la rencontre de différents publics», déclare Xavier Xavson.
Avec le soutien de la mairie de Yopougon et l’appui institutionnel du ministère de la Culture et de la Francophonie, puis l’ambassade de France, le festival atteint progressivement sa vitesse de croisière après un décollage réussi en 2016.
François Yéo
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