Côte d'Ivoire : 7 femmes atypiques du showbiz qu’on n’oubliera jamais (Épisode 2/3)

Le showbiz ivoirien a révélé des têtes fortes ou des femmes qui se sont démarquées sur la place. Pas uniquement par le talent. Soit, en raison du look, du style ou de leur présence scénique. Ces femmes ont fait et/ou continuent de faire parler d’elles. Suite de notre sélection consacrée à certaines d’entre elles.
Clarisse Dadié et ses “colliers de chien”
«Lorsque je porte mes colliers - que vous les journalistes appelez des colliers de chiens -, ce n'est pas pour rien. Mon look, tout ce que je porte est la symbolique de l'esclave que l'homme noir est pour l'homme blanc. On nous dit que l'esclavage est fini. (...)Je pense que nous continuons de vivre cette tragédie. Moi, il y a plus de 20 ans que je vis en Europe. Dans n'importe quelle société où l'homme noir travaille, il est toujours l'esclave de l'homme blanc», déclarait Clarisse Dadié dans une interview en 2007, au journal Notre Voie.
Avec sa tignasse colorée, ses tenues en simili-cuir, ses bottines, ses nombreuses chaînes… la chanteuse ne s’interdit presque rien en matière de look. Pour la titiller en aparté sur le port des chaînes, les journalistes ivoiriens s’amusaient à les comparer à des “colliers de chien”. Mais c’est loin de décourager Clarisse Dadié qui vit en France, depuis des décennies. «Moi, je parle de tout dans ma musique de variété. Dans mon reggae, le techno, le djidji de Sassandra qui est ma base, mon coupé-décalé, il n'y a pas de sujet tabou», dit-elle.
Tina Glamour, la mère…
Entre ses coups de gueule, ses frasques, les débuts de la Spendja, il y aurait tant à dire (ou à écrire). Tina Spencer, devenue Tina Glamour, comme pour aseptiser un peu sa forte personnalité, réussit chaque fois à cristalliser l’attention. Une femme avec une aura aussi puissante que celle de son défunt fils Arafat, le chef de file de la “Chine”, trop tôt parti.
(A suivre)
François Yéo
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