Dévasté par le décès de son épouse, Marcello Tunasi espère : «Je la reverrai»

C’est dans la nature humaine. On a beau être un homme de Dieu, un pasteur réputé comme Marcello Tunasi, la mort de ceux que l’on a aimés laisse toujours un sentiment d’impuissance et de grand vide. Le décès de Blanche Tunasi, son épouse le mercredi 12 juin, a ému la communauté chrétienne du Congo et même au-delà des frontières.
Ce jeudi matin, le pasteur a laissé libre cours à l’émotion qui l’étreint : «Seigneur, je me sens amputé. Je me sens déchiré et terrassé. Ma respiration est comme un feu qui consume mes os et mon cœur. Je réalise de plus en plus que l'épouse que tu m'avais donnée était une perle très rare et irremplaçable.
De toute ma vie, je n'ai jamais ressenti une telle douleur, et j'espère de tout mon cœur que ce sera la dernière», écrit-il dans une publication.
Les souvenirs de celle qui était encore à ses côtés, il y a quelques jours son épouse, débordante de vie et d’espoir n’ont jamais été aussi vivaces. «Tout ce qui me rappelle Blanche, une brosse à dents, une tasse, une photo, un souvenir, une décoration et surtout nos enfants, me déchire au plus haut point», ajoute-t-il.
Marcello Tunasi se tourne vers le Dieu qu’il sert depuis des décennies. Pour lui adresser une supplique en cette circonstance douloureuse :
«Je compte sur toi pour me fortifier et me donner la force de continuer sans elle, car tu sais mieux que moi combien elle comptait pour moi, pour les enfants et pour toute la communauté. Je te dis merci de me l'avoir prêtée pendant 18 ans et je crois qu'elle est avec toi, dans ta gloire, et qu'au jour de l'enlèvement, je la reverrai», écrit-il dans l’espérance d’une vie nouvelle et meilleure. Déchirant !
François Yéo
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