Masa 2024 : Zoom sur le Rwanda et la République de Corée, les deux pays invités

Le Ballet national rwandais, Urukerereza, a assuré avec éclat la première présentation à la cérémonie d’ouverture du Masa 2024, samedi soir, au palais de la Culture Bernard Dadié de Treichville, devant des milliers de spectateurs conquis. De quoi aiguiser l’appétit du public qui a eu droit, dans la foulée, à la fresque artistique géante réalisée par quatre chorégraphes ivoiriens, Hassane Kouyaté, Gadoukou la Star, Bacome Niaba et Adiatou Massidi…

Cette année, le Masa a pour invité d’honneur le Rwanda dont le Ballet national, Urukerereza, est un symbole de la préservation de la musique et de la danse traditionnelle, depuis sa création en 1973. La sélection représente le pays sur les scènes internationales, notamment les festivals. Ce lundi 15 avril, un focus sera fait sur le pays des milles collines, entre 9h et 11h, au palais de la Culture. Le thème de cette conférence porte sur «L’impact des arts et de la culture dans le processus de développement :

l’exemple du Rwanda». Ce pays d’Afrique de l’Est se présente comme un modèle dans le développement des industries culturelles et créatives.

Le Rwanda accueille de plus en plus de jeunes africains dans le domaine créatif et se pose comme un exemple inspirant.

La République de Corée (ou Corée du Sud), est quant à elle le pays invité spécial. Deux troupes seront d’ailleurs en attraction à Abidjan : la troupe d’artistes populaires Nanta et Kukkiwon, une équipe de démonstration du Taekwondo.

Dans la soirée du dimanche 14 avril, un cocktail a été servi au palais de la Culture à l’honneur du pays. Le choix de cet État d’Asie orientale se traduit par la vision d’ouverture du Masa au monde. Plus de 20 millions de personnes vivent dans la région de la capitale Séoul, ce qui en fait la quatrième aire métropolitaine la plus peuplée au monde. Et par conséquent, un véritable terreau pour le développement des industries culturelles, entre high-tech et culture pop notamment.

«Ces deux pays viennent nous enrichir de leurs cultures, à travers des spectacles et des échanges culturels. En retour, ils s’imprégneront de notre riche culture et de la diversité de notre patrimoine», explique Françoise Remarck, la ministre de la Culture et de la Francophonie.

Au-delà, c’est un véritable brassage que le Masa entend créer entre l’Afrique et le reste du monde à Abidjan, carrefour de la musique et du showbiz sur le continent.

François Yéo