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Diffamation : Un chercheur de buzz arrêté et conduit au parquet

Il recherchait le buzz et il a été mis aux arrêts par la Plcc ce 16 avril 2024. Sur la plateforme de la Plcc, avec le visage flouté parce que bénéficiant de la présomption d’innocence, il est désigné sous les intiales d’A.K.F.

Il a été interpellé suite à la plainte d’une dame présentée elle, sous les initiales de Z.X.P. que, selon le communiqué de la Plcc, l’individu avait, des semaines plus tôt, ‘’traitée de “p!te et de p!tasse’’ sur les réseaux sociaux. Ci-dessous le communiqué de la Plcc publié sur sa page :

‘’RECHERCHE EFFRÉNÉE ET SANS MORALE DE BUZZ = PRISON”

C’est mon téléphone ! J’ai le droit de faire et de dire ce que je veux sur Internet sans être inquiété, surtout quand cela me rapporte beaucoup d’argent. Et si jamais, je sens que mon acte peut avoir des répercussions, j’utilise mon même téléphone pour créer le buzz de sorte que mes abonnés voient en moi quelqu’un qui assume ce qu’il fait. Ai-je le droit de dire ou de faire ce que je veux sans craindre qu’une plainte soit portée et que je réponde de mes actes ? La réponse dans l’histoire qui suit.

Dame Z.X.P. a découvert sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle est traitée de “pute et de pétasse”. L’auteur de la vidéo affirme également avoir eu des rapports sexuels avec elle. Face à cette situation mensongère qui ternit son image et vu la gravité des propos mensongers tenus à son encontre, Z.X.P. décide de saisir la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc) pour une plainte.

Les investigations menées par la Plcc et le Laboratoire de criminalistique numérique (LCN) ont conduit à la convocation du sieur A.K.F. dans les locaux de la Plcc. Lors de son audition, il reconnaît être l’auteur de la vidéo incriminée. Il affirme ne pas connaître personnellement Z.X.P. et n’avoir jamais eu de rapport intime avec elle. Une enquête de la Plcc sur les comptes réseaux sociaux du sieur A.K.F. a révélé qu’il est coutumier du fait, même si peu de ses victimes, personnes publiques, portent plainte. L’objectif du suspect étant de s’attirer plus de vue et donc plus d’argent au mépris de la dignité et de l’honorabilité des autres.

Pour conclure, A.K.F. a été conduit au parquet pour injures, diffamation, atteinte à l’honneur et à l’image, par le biais d’un système d’information. Il est également visé par une infraction de refus d’obtempérer. Faits prévus par les articles 60 et 65 de la loi N°451-2013 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité’’.

Diaman Emmanuel

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