Hassan Hayek fait son mea culpa: "... j'ai fauté mais j'ai été trahi..."

Quelques jours après avoir été appréhendé par la gendarmerie et entendu au parquet d'Abidjan, Hassan Hayek, le vagabond de la charité, a brisé le silence pour exprimer ses regrets. Il a admis avoir commis une erreur mais a révélé avoir été trahi par ses frères:

"... à ma patrie, à mon pays de cœur, à nos autorités et à tous nos compatriotes, votre fils que je suis vient ce matin, en réfléchissant à genoux, pour vous présenter ses excuses... J'ai fauté, mais j'ai été trahi. Cette vidéo que vous avez vue a été filmée par moi à bord de mon véhicule mais jamais publiée sur les réseaux sociaux."

Hassan Hayek affirme savoir comment la vidéo a atterri sur la toile. Ce seraient des personnes supposées être ses amis, mais le poignard lui a été profondément planté dans le dos. Est-il revanchard ? Non, écrit-il : "... Je ne tirerai aucune conclusion malsaine de la cause de son transfert, je m'en veux juste à moi d'avoir eu un moment d'égarement et d'avoir eu confiance."

Le mea culpa de HH a été apprécié par certains de ses amis, dont Molare, qui l'a réconforté pour la faute avouée, la considérant comme à moitié pardonnée.

La vidéo litigieuse montrait Hassan Hayek escorté par des gendarmes pour échapper à un embouteillage. Sur un ton critique, il avait affirmé être une personnalité et qu'il suffisait d'être important dans le pays pour bénéficier de tels égards, là où le petit peuple était négligé. Dans la foulée, il avait recommandé à ses pairs influenceurs de faire de même en situation similaire.

Diaman Emmanuel