Line Jaber raconte les deux grosses douleurs qui ont attristé sa vie…

La vie de tout être humain est rythmée par des épisodes de joie et malheureusement aussi de peines. Alors que les joies passées cimentent la vie en termes de souvenirs agréables, les peines, quant à elles, réveillent les douleurs enfouies au plus profond de nous.

Mais il faut bien en parler pour que cette libération de la mémoire soit une sorte d’exutoire ; et ce ne sont pas les occasions qui manquent comme celle qu’a eue Line Jaber, une chroniqueuse télé connue des ivoiriens. Elle a vécu deux grosses douleurs, la perte de deux êtres chers :

‘’ J’ai perdu mon père en 2007. Quand papa décédait, je portais la grossesse de mon tout premier fils. Ce fut un moment très pénible pour moi car j’avais encore besoin de lui. Papa n’a pas pu voir son petit-fils…’’. Cinq années plus tard, la grande faucheuse devait lui ravir son unique grand frère :

‘’… Quelques années après en 2012, maman, mes deux grandes sœurs et moi avons été encore frappées par le décès de Patrick Zokouri le seul garçon qu’ont eu mes parents. ¨Patrick était gendarme. Il est mort à 35 ans. Il était tout pour moi ; mon grand frère chéri, mon ami, mon confident. Ces deux grandes pertes constituent encore des blessures très ouvertes pour moi. Je profite donc de cette lucarne pour rendre hommage à papa et à Patrick…’’.

Heureusement comme l’a écrit un homme de lettres français, “L’oubli est une grâce’’ sans laquelle les ‘’après-douleurs’’ ne seraient que désastres.

Diaman Emmanuel