Offenses aux présidents ADO, Ibrahim Traoré… Tiesco Le Sultan ne supporte plus !

Dans son engagement contre l’impérialisme, le chanteur ivoirien Tiesco Le Sultan a sorti une chanson hommage au président-capitaine burkinabè Ibrahim Traoré. Mais quand on connaît les tensions entre Abidjan et Ouagadougou, le Gringo fait une précision ce samedi 26 avril 2025 : «Soyons clairs, je ne soutiens pas ADO. Et je ne gagne rien à le soutenir en tant que panafricain contre le système politique FrançAfrique.
Mais de vous à moi, vous combattez un système ou un gouvernement ?», écrit-il sur ses réseaux sociaux. Une façon d’exprimer son désaccord avec ceux qui s’en prennent au chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. A l’en croire, il faut orienter la lutte sur le système France-Afrique et non contre un individu : «La Côte d'Ivoire mérite mieux que cette démocratie à l'européenne. Ce système politique sous contrôle qui nous manipule et nous divise pour mieux régner et nous voler nos matières premières afin de nous maintenir dans la pauvreté. Nous les panafricanistes, nous combattons un système et non un parti politique.»
Le chanteur dénonce les insultes, le manque d’objectivité et la déification. «Beaucoup sont tellement aveuglés par leurs partis politiques et leurs leaders qu’ils refusent de s’associer à d'autres pour lutter contre le système ou changer de leader, s’il le faut, pour continuer la lutte. Tout porte à croire que c’est juste pour se venger et manger seuls les miettes du système», poursuit-il.
A en croire Tiesco Le Sultan, “même si ADO faisait construire des hôpitaux gratuits, des gens seraient contre lui, juste pour avoir le pouvoir”. «Nous n’allons pas vous soutenir dans ça. On est fatigué de vos politiques d’orgueil et de vautours. Après ADO, nous voulons un changement de système politique en FrançAfrique ou rien !», clame le chanteur qui avertit que “personne ne touchera aux pays de l’AES (Alliance des États du Sahel : ndlr) avec ses leaders quelles que soient les stratégies de déstabilisations des impérialistes et leurs complices”.
François Yéo
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